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De Larigaudie, Guy

De Larigaudie, Guy

  • 51740
  • Boulle de Larigaudie
  • Guillaume
  • De Larigaudie, Guy
  • le 18/01/1908 (FRANCE)
  • le 11/05/1940

Sa biographie

Guillaume Boulle de Larigaudie, connu sous le nom de Guy de Larigaudie, est un routier scout de France, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste français, né à Paris, le 18 janvier 1908, et mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 11 mai 1940, à Musson, en Belgique. Guy de Larigaudie passe une grande partie de son enfance dans la vieille demeure familiale, le manoir des Gérauds, à Saint-Martin-de-Ribérac, dans le Périgord. Il dit aimer cette vie au contact de la nature et la vie traditionnelle du Périgord, qu’il chantera plus tard dans Le Chant de vieux pays. Lorsque ses parents s’installent à Paris, il fréquente d’abord l’école Rocroy Saint-Léon, puis à partir de la classe de troisième, le collège de la rue de Madrid, jusqu’au baccalauréat. Il entre en scoutisme à la troupe Saint-Augustin 12e Paris en octobre 1923. Il prononce sa promesse dans une clairière de forêt d’Île-de-France six mois plus tard. Totémisé Panthère au beau soleil. Il s’interroge sur sa vocation et se demande s'il ne sera pas missionnaire. En 1926, il entre au Séminaire d’Issy-les-Moulineaux, mais étouffe bientôt entre ses murs. En l’été 1927, il est obligé de retourner dans le Périgord pour se reposer, et tâcher de trouver un équilibre entre ses aspirations et ses possibilités. En 1929, ses parents l’envoient à Villard-de-Lans pour tenter d’accélérer une guérison problématique. L’air vivifiant des Alpes lui réussit et il quitte soudain la chaise longue pour une paire de skis ; il finit par retrouver la santé, en même temps qu’il se découvre une vocation pour l’écriture. En octobre 1930, il effectue son service militaire au 6e Régiment de Cuirassiers stationné à Verdun. La vie au grand air lui convient très bien. Il se passionne pour les chevaux, trouvant les officiers « épatants » et ses camarades « de braves types ». Il fait un stage à Saumur et passe au 9e Dragons à Épernay. Guy pense à une carrière militaire. Finalement, il est démobilisé en 1931 et se retrouve sans travail. En 1930, il refait un séjour à la montagne. C’est à ce moment que naît l’idée de son livre La Légende du ski qu’il publiera en 1940. Il revient ensuite à Paris, où il sera chef de troupe, à Montmartre. À partir de 1933, il collabore régulièrement à la revue Le Scout de France qui publie ses premiers petits contes. Yug - anagramme de son prénom -, son premier roman, est enfin édité. En 1934, Guy de Larigaudie, représentant de la revue, rejoint la délégation française invitée au Jamboree scout de Frankston, en Australie. Il embarque à Toulon à l’âge de vingt-six ans sur l’Oronsay, un liner de classe, avec une vingtaine de camarades scouts : Port-Saïd, le canal de Suez, Aden, Colombo… Sydney ; puis le retour via la Nouvelle-Calédonie, Tahiti, Panama, les Antilles, etc. En 1935, il s’embarque sur le paquebot Normandie à destination des États-Unis, un pays qu’il traversera par trois voies principales : la route d’est en ouest, de New York vers Los Angeles ; la route des Bois Rouges le long des côtes du Pacifique ; la route du Nord, par la grande Prairie, Minneapolis, Détroit jusqu’à Québec. Entre-temps, depuis San Francisco, il fera un voyage dans les îles du Pacifique en 1936. Dans chacune des contrées traversées, Larigaudie évoluera avec son humeur joyeuse que stimule encore l’attrait du nouveau ; émerveillement, admiration mais, par-dessus tout, contemplation. De ces voyages, il tirera la matière de ses deux livres, Par trois routes américaines et Résonance du Sud. En 1937, accompagné de Roger Drapier, scoutmestre de la 27e Paris (Saint Philippe du Roule), Guy de Larigaudie se lance pour la grande aventure de sa vie : la première liaison automobile Paris-Saïgon, au volant d’une vieille Ford 19 CV 4 cylindres qui affichait 70 000 km, et baptisée Jeannette. Après Genève, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia, ils abordèrent la Palestine puis traversèrent l’Afghanistan et l’Inde avant de se lancer réellement dans l’inconnu, faute de renseignements ou de cartes précises et surtout aux abords de régions accidentées difficiles d’accès. À Saïgon enfin, en 1938, une étonnante fête scoute se déroula dans l’enceinte du grand stade en leur honneur. À son retour en France, le 4 juillet 1938 au port de Marseille, Guy raconte son voyage au journaliste de Radio Paris. À la déclaration de la guerre, en septembre 1939, Guy de Larigaudie rejoint le dépôt du 11e régiment de cuirassiers au camp de Mailly. Il est affecté sur sa demande à un groupe de reconnaissance à cheval. Le 11 mai 1940, lors d’un combat rapproché avec les armées allemandes dans un bois près de Musson dans la région de Virton, en Belgique, Guy de Larigaudie tombe mortellement frappé. Depuis 1940, des générations de scouts se sont succédé qui ont gardé la mémoire du « Routier de Légende ». Sa mémoire est honorée par les nombreux groupes scouts qui, en France, en Allemagne, en Italie, en Pologne, au Viêt Nam et ailleurs portent son nom. La mémoire de Guy de Larigaudie est particulièrement entretenue à Saint-Martin-de-Ribérac, où sa dépouille a été transférée après la fin de la Seconde Guerre mondiale, autour de l'association Guy de Larigaudie. Cette association animée par des habitants des environs de Saint-Martin-de Ribérac a entrepris en l’an 2000 de rassembler les témoignages de ceux qui ont connu Guy de Larigaudie et de fédérer ceux qui veulent œuvrer à la perpétuation de son souvenir. Cette association compte aujourd’hui des adhérents à travers toute la France et même au-delà, en Europe et dans le monde. L’association a créé un musée qui rassemble de nombreux témoignages ou objets liés à Guy de Larigaudie : L’Escale Guy de Larigaudie, à côté de l’église de Saint-Martin-de-Ribérac. Un circuit pédestre qui traverse les lieux où Guy de Larigaudie passa sa jeunesse porte également son nom. À l’occasion du centenaire de sa naissance en 2008, une stèle a été érigée au pied de l’église de Saint-Martin-de-Ribérac. À Ribérac, c’est une avenue qui porte son nom.

Texte © Wikipédia

Guillaume Boulle de Larigaudie, connu sous le nom de Guy de Larigaudie, est un routier scout de France, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste français, né à Paris, le 18 janvier 1908, et mort pour la France, tombé au champ d’honneur, le 11 mai 1940, à Musson, en Belgique. Guy de Larigaudie passe une grande partie de son enfance dans la vieille demeure familiale, le manoir des Gérauds, à Saint-Martin-de-Ribérac, dans le Périgord. Il dit aimer cette vie au contact de la nature et la vie traditionnelle du Périgord, qu’il chantera plus tard dans Le Chant de vieux pays. Lorsque ses parents s’installent à Paris, il fréquente d’abord l’école Rocroy Saint-Léon, puis à partir de la classe de troisième, le collège de la rue de Madrid, jusqu’au baccalauréat. Il entre en scoutisme à la troupe Saint-Augustin 12e Paris en octobre 1923. Il prononce sa promesse dans une clairière de forêt d’Île-de-France six mois plus tard. Totémisé Panthère au beau soleil. Il s’interroge sur sa vocation et se demande s'il ne sera pas missionnaire. En 1926, il entre au Séminaire d’Issy-les-Moulineaux, mais étouffe bientôt entre ses murs. En l’été 1927, il est obligé de retourner dans le Périgord pour se reposer, et tâcher de trouver un équilibre entre ses aspirations et ses possibilités. En 1929, ses parents l’envoient à Villard-de-Lans pour tenter d’accélérer une guérison problématique. L’air vivifiant des Alpes lui réussit et il quitte soudain la chaise longue pour une paire de skis ; il finit par retrouver la santé, en même temps qu’il se découvre une vocation pour l’écriture. En octobre 1930, il effectue son service militaire au 6e Régiment de Cuirassiers stationné à Verdun. La vie au grand air lui convient très bien. Il se passionne pour les chevaux, trouvant les officiers « épatants » et ses camarades « de braves types ». Il fait un stage à Saumur et passe au 9e Dragons à Épernay. Guy pense à une carrière militaire. Finalement, il est démobilisé en 1931 et se retrouve sans travail. […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Documents, Monographies, Biographies de à Rôle
(AUT) Joubert, Pierre 1933 2004