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Bernardin de Saint-Pierre, Jacques-Henri

Bernardin de Saint-Pierre, Jacques-Henri

  • 45682
  • Bernardin de Saint-Pierre
  • Jacques-Henri
  • le 17/01/1737 (FRANCE)
  • le 21/01/1814

Sa biographie

Bernardin de Saint-Pierre, né au Havre, fut successivement officier, ingénieur, puis simple voyageur. Ses fonctions, ou son caprice, lui firent visiter les pays les plus divers, la Russie, l’Allemagne, l’île de Malte, l’île de France : il connut ainsi des régions très opposées, et comme il avait l’œil d’un observateur et d’un artiste, il rapporta de ses voyages moins des remarques sur les mœurs, comme un Montaigne ou un Montesquieu, que des esquisses ou des croquis d’après nature. En 1771, il se lia avec Rousseau dont il devint le disciple préféré. Sous la Révolution, il fut intendant du Jardin des plantes et membre de l’Institut : l’Empire, le combla de faveurs et de pensions. Il publia d’abord, en 1773, le Voyage à l’île de France, sous forme de lettres ; son talent descriptif s’y annonce. Puis, les Études de la nature (1784), où il développe contre les athées les preuves de l’existence de Dieu tirées du monde extérieur. La thèse y est parfois très faible : Bernardin n’est pas un philosophe ; mais la plupart des tableaux ont de la précision, de la couleur et du relief. En 1787, il donna Paul et Virginie, idylle dont l’action et les caractères sont aussi vrais et aussi touchants que le cadre en est magnifique et réel. Cette action se réduit, comme dans presque tous les chefs-d’œuvre, à presque rien : deux enfants, qui vivent ensemble depuis le berceau, s’aiment : après une séparation, ils vont se revoir et s’épouser, quand une catastrophe anéantit leur bonheur. Rien que de simple et de naturel dans le sentiment. Aucune fadeur, aucune déclamation. Mais la partie immortelle de ce roman, c’est plutôt la partie descriptive ; comme en un tableau de maître, rien n’y a vieilli. Le succès de Paul et Virginie fut immédiat, universel, et aucune révolution littéraire ne l’a amoindri. Bernardin donna ensuite la Chaumière indienne (1790), et les Harmonies de la nature (1796). On a oublié les œuvres où il exposait au public ses utopies politiques, comme l’Arcadie (1781). L’auteur des Études et de Paul et Virginie est, dans la description de la nature, plus varié que Rousseau ; il ajoute, au domaine assez restreint de la Suisse et de la France, les beautés nouvelles des mers et des pays tropicaux. Mais il reste objectif. C’est en quoi, bien qu’il annonce Chateaubriand, il n’est pas, au même titre que Rousseau, un ancêtre du romantisme.

Texte © Lintern@ute

Bernardin de Saint-Pierre, né au Havre, fut successivement officier, ingénieur, puis simple voyageur. Ses fonctions, ou son caprice, lui firent visiter les pays les plus divers, la Russie, l’Allemagne, l’île de Malte, l’île de France : il connut ainsi des régions très opposées, et comme il avait l’œil d’un observateur et d’un artiste, il rapporta de ses voyages moins des remarques sur les mœurs, comme un Montaigne ou un Montesquieu, que des esquisses ou des croquis d’après nature. En 1771, il se lia avec Rousseau dont il devint le disciple préféré. Sous la Révolution, il fut intendant du Jardin des plantes et membre de l’Institut : l’Empire, le combla de faveurs et de pensions. Il publia d’abord, en 1773, le Voyage à l’île de France, sous forme de lettres ; son talent descriptif s’y annonce. Puis, les Études de la nature (1784), où il développe contre les athées les preuves de l’existence de Dieu tirées du monde extérieur. La thèse y est parfois très faible : Bernardin n’est pas un philosophe ; mais la plupart des tableaux ont de la précision, de la couleur et du relief. En 1787, il donna Paul et Virginie, idylle dont l’action et les caractères sont aussi vrais et aussi touchants que le cadre en est magnifique et réel. Cette action se réduit, comme dans presque tous les chefs-d’œuvre, à presque rien : deux enfants, qui vivent ensemble depuis le berceau, s’aiment : après une séparation, ils vont se revoir et s’épouser, quand une catastrophe anéantit leur bonheur. Rien que de simple et de naturel dans le sentiment. Aucune fadeur, aucune déclamation. Mais la partie immortelle de ce roman, c’est plutôt la partie descriptive ; comme en un tableau de maître, rien n’y a vieilli. Le succès de Paul et Virginie fut immédiat, universel, et aucune révolution littéraire ne l’a amoindri. Bernardin donna ensuite la Chaumière indienne (1790), et les Harmonies de la nature (1796). On a oublié les œuvres où il exposait au public ses utopies politiques, comme l’Arcadie (1781). L’auteur […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Autres collaborations de à Rôle
Paul et Virginie 2015 Adaptation