Avec un premier long métrage et deux premiers scénarios de bande dessinée, l'année 2011 fut celle de Jérôme Le Gris. Si Malicorne devait au départ être un film, Horacio d'Alba a été prévu dès l'origine pour le 9ème Art. Le premier tome a été chaudement accueilli et le deuxième, récemment paru, paraît suivre le même chemin. Si la situation des éditions 12bis assombrit quelque peu l'avenir des deux séries, Nicolas Siner l'assure : "Horacio d'Alba trouvera sa conclusion, quoiqu'il arrive !"
Jérôme, beaucoup de choses ont démarré pour vous en 2011 avec la sortie de vos deux premières séries de bande dessinée, Malicorne et Horacio d’Alba mais aussi la sortie au cinéma de Requiem pour une tueuse. Quel a été votre parcours pour en arriver là ?
Jérôme Le Gris : J’ai d’abord commencé par faire des maths à la fac, l’équivalent d’un DEUG. Je suis ensuite rentré à l’école Louis Lumière dans les années 90. J’ai réalisé quelques courts métrages, écrit des longs métrages qui ne se sont pas faits… Le cinéma a été mon premier métier. J’ai rencontré Xavier Dorison au moment de l’écriture de Malicorne, qui à l’origine devait être un film. C’est lui qui m’a conseillé de me lancer dans la bande dessinée où les contraintes économiques sont bien moindres qu’au cinéma. J’ai donc adapté Malicorne en bande […]