Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
Décidément Sole est une véritable conteuse d'histoires originales. Déjà dans Naphtaline, l'histoire et le point de vue pris étaient très originaux, mais là encore ce livre et ces différentes histoires toutes différentes et enserrées les unes aux autres démontrent son talent.
Un trait commun à toutes: trois femmes (dessinées sans yeux!), un bouc (qui vieillit au fil du récit) et une cérémonie mystérieuse. Je ne les ai pas comptées mais je crois qu'il y a une douzaine d'histoires. Elles s'imbriquent les unes aux autres et arrivent ainsi à former un tout cohérent.
Côté mode de narration, la créativité de l'autrice est à l’œuvre. Le style est bien particulier avec ses personnages "gros corps petite tête", les mises en pages variées (gaufrier, images qui explosent des cages), mais aussi des styles de narrations très créatifs (histoire en textos ou journal intime).
L’inventivité est présente tout au long des presque 400 pages. Je ne me suis pas ennuyé, loin de là.
J’attendais beaucoup de cette BD, parce que j’en ai eu de très bons échos, parce qu’elle a été sélectionnée pour le prix ACBD et à Angoulême...
Effectivement, l’histoire est consistante, se rapprochant des récits fleuves, mélangeant les genres, des romans graphiques. C’est dans l’air du temps, c’est progressiste... Et j’aime beaucoup.
Les thématiques sont abordées avec pertinence et profondeur - à part pour les Mapuches, appropriation culturelle ? - le propos de l’autrice gravitant autour des problématiques du féminisme, des relations sociales, de la sexualité, de la religion, de la protection de l’enfance, de la sorcellerie... Et c’est donc aussi un peu bizarre, mais ça fait tout le charme de cette BD.
D’ailleurs, Sole Otero sait aussi bien s’adresser aux femmes qu’aux hommes, aux jeunes comme aux moins jeunes... Pour l’intérêt général.
Cependant, je serais plus critique vis-à-vis de l’aspect graphique de l’œuvre, qui pour moi est d’une grande importance. Car les couleurs sont particulièrement fades. En fait, je reproche à cette BD son rendu - comme souvent - le passage du numérique vers le papier.
Autrement, le style de l’autrice et son vocabulaire graphique sont aussi expressifs que modernes. Une réussite sur ce plan. Sole Otero est indubitablement une autrice à suivre...
J’ai été bousculé, mais mon esprit n’a pas été transcendé.
Décidément Sole est une véritable conteuse d'histoires originales. Déjà dans Naphtaline, l'histoire et le point de vue pris étaient très originaux, mais là encore ce livre et ces différentes histoires toutes différentes et enserrées les unes aux autres démontrent son talent.
Un trait commun à toutes: trois femmes (dessinées sans yeux!), un bouc (qui vieillit au fil du récit) et une cérémonie mystérieuse. Je ne les ai pas comptées mais je crois qu'il y a une douzaine d'histoires. Elles s'imbriquent les unes aux autres et arrivent ainsi à former un tout cohérent.
Côté mode de narration, la créativité de l'autrice est à l’œuvre. Le style est bien particulier avec ses personnages "gros corps petite tête", les mises en pages variées (gaufrier, images qui explosent des cages), mais aussi des styles de narrations très créatifs (histoire en textos ou journal intime).
L’inventivité est présente tout au long des presque 400 pages. Je ne me suis pas ennuyé, loin de là.
J’attendais beaucoup de cette BD, parce que j’en ai eu de très bons échos, parce qu’elle a été sélectionnée pour le prix ACBD et à Angoulême...
Effectivement, l’histoire est consistante, se rapprochant des récits fleuves, mélangeant les genres, des romans graphiques. C’est dans l’air du temps, c’est progressiste... Et j’aime beaucoup.
Les thématiques sont abordées avec pertinence et profondeur - à part pour les Mapuches, appropriation culturelle ? - le propos de l’autrice gravitant autour des problématiques du féminisme, des relations sociales, de la sexualité, de la religion, de la protection de l’enfance, de la sorcellerie... Et c’est donc aussi un peu bizarre, mais ça fait tout le charme de cette BD.
D’ailleurs, Sole Otero sait aussi bien s’adresser aux femmes qu’aux hommes, aux jeunes comme aux moins jeunes... Pour l’intérêt général.
Cependant, je serais plus critique vis-à-vis de l’aspect graphique de l’œuvre, qui pour moi est d’une grande importance. Car les couleurs sont particulièrement fades. En fait, je reproche à cette BD son rendu - comme souvent - le passage du numérique vers le papier.
Autrement, le style de l’autrice et son vocabulaire graphique sont aussi expressifs que modernes. Une réussite sur ce plan. Sole Otero est indubitablement une autrice à suivre...
J’ai été bousculé, mais mon esprit n’a pas été transcendé.