Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD
Couverture de Le pouvoir des Innocents -INT- Édition intégrale
©Delcourt 2015 Brunschwig/Hirn
Parution le 12/11/2015. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants : Acheter sur Amazon Acheter chez BDfugue Acheter à la FNAC Acheter sur Rakuten
Album créé dans la bedetheque le 20/10/2015 (Dernière modification le 05/10/2018 à 23:37) par Jean-Phi

Le pouvoir des Innocents

INT. Édition intégrale

Une BD de et Laurent Hirn chez Delcourt (Long Métrage) - 2015

11/2015 (12 novembre 2015) 294 pages 9782756077321 Grand format 259185

New York, fin du XXe siècle. L'élection municipale déclenche une flambée de violence et replonge l'ex-sergent Joshua Logan dans le cauchemar du Vietnam. Comment de simples citoyens peuvent-ils devenir des vigiles meurtriers ? Qui manipule qui ? À l'heure où la sécurité devient la clé du pouvoir, New York peut basculer. Pour des millions dAméricains, le temps de l'angoisse commence.

  • Currently 4.32/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 4.3/5 (19 votes)

  • Le pouvoir des Innocents -1- Joshua

    Tome 1
  • Le pouvoir des Innocents -2- Amy

    Tome 2
  • Le pouvoir des Innocents -3- Providence

    Tome 3
  • Le pouvoir des Innocents -4- Jessica

    Tome 4
  • Le pouvoir des Innocents -5- Sergent Logan

    Tome 5
  • Le pouvoir des Innocents -INT- Édition intégrale

    INT

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Le 31/08/2020 à 12:34:04

    Je dois reconnaître que je trouve le dessin est un peu « vieillot » : tout est une question de goût; c'est purement subjectif. Passé ce critère, on a affaire à une grande série qu'il faut absolument découvrir.

    L’histoire monte en puissance avec un scénario parfaitement huilé. Les transitions entre le passé et le présent des personnages sont très bien agencées avec une maîtrise parfaite de la narration.

    La force de cette BD réside dans ses personnages et leurs histoires : la mort d’un être cher, la résurrection, le racisme et les violences urbaines…
    Le final est une apothéose qui marquera les esprits de tout bon bédéphile. Le scénario de Luc Brunchwig est à la fois prenant et d’une intelligence rare car il appelle véritablement à une réflexion sur notre société contemporaine.

    Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.5./5 – Note Globale : 4.25/5

    Le 14/06/2019 à 16:31:23

    L’édition intégrale n’apporte rien de plus que les cinq albums qui la composent. Les parties sont séparées par une page de titre.

    Cette série est une référence, d’abord de par son âge, Luc Brunschwig ayant été un des scénaristes phares des débuts de l’éditeur Delcourt dans les années quatre-vingt-dix, à l’époque des premiers albums d’un certain Lauffray ou autre Vatine par exemple… Datée graphiquement, de par des couleurs que l’on faisait à l’époque et un dessinateur à ses débuts (qui progresse à chaque tome), le volume critiqué ici est le premier des trois cycles qui viennent de se terminer et reste totalement novateur dans son sujet comme son traitement.

    Dans une ville de New York en proie aux violences et en pleine campagne pour la mairie, une série de personnages très différents, de toutes les strates de la société, vont s’entrecroiser autour d’une machination pour le pouvoir. Entre mafia, politiciens véreux, journalistes et citoyens marqués par une vie difficile, Jessica Rupert, une visionnaire idéaliste, est convaincue que l’intelligence peut conquérir la mairie de New York et rendre aux innocents leur place dans cette société inégalitaire…

    Il est toujours compliqué de lire une grande saga avec un dessinateur débutant. Le niveau d’exigence graphique atteint par les jeunes dessinateurs aujourd’hui est sans commune mesure avec une époque où la pression était moins forte, les éditeurs faisaient leur boulot de lancer des jeunes, leur laisser leur chance. Je ne vais pas ici parler du débat actuel autour de la surproduction et du statut des auteurs (pauvres) mais le contexte actuel de la BD fait étrangement échos au sujet comme à la période de publication du Pouvoir des Innocents. Comme dit plus haut, l’aspect graphique ne doit pas vous dissuader de vous lancer dans cette aventure toujours pertinente et ô combien ambitieuse. Laurent Hirn propose dès les premières planches une partition, si ce n’est très technique, très respectable et il atteindra progressivement, avec une amélioration des couleurs dès le premier cycle, un niveau très agréable dans les cycles suivants.

    En outre l’exigence du scénario de Luc Brunschwig, très cinématographique et original dans ses cadrages et surtout ses enchaînements, ne le rend pas facile à transposer visuellement. Car outre des effets atypiques que l’on trouve parfois au cinéma (des eyefish ou des perspectives faussées), la particularité du scénario est d’enchevêtrer les récits de manière perturbante au début mais ô combien efficace et intellectuellement motivante. Que ce soient les principaux protagonistes (le sergent Logan, sa femme, Providence le boxeur,…) ou des personnages secondaires, une narration continue l’autre, que ce soit dans le texte ou visuellement. En somme l’auteur utilise (là encore) le décalage entre image et son utilisé au cinéma qui permet d’emmener le spectateur sur des interprétations faussées de ce qu’il voit ou à l’inverse induire des similitudes. Vous l’aurez compris, Le Pouvoir des innocents est un véritable film en BD et pourrait sans aucun doute être transposé à l’écran pratiquement sans retouche.

    Les thématiques abordées sont multiples même si elles correspondent à des sujets que l’on traitait fin 80 en BD comme à l’écran. La guerre du Vietnam, le traumatisme incurable, les riches et les pauvres en Amérique, la communication médiatique manipulatoire, tels sont les focus de la BD. Mais dans son aspect multiple le scénario ne s’accroche jamais sur un élément, entrecroisant l’ensemble en une toile cohérente, selon le personnage au manettes du récit à tel moment. Ainsi, l’histoire de Logan prends des aspects de film militaire alors que celle de Providence a l’image d’un film carcéral. Et ainsi de suite. En solo ces intrigues auraient été juste intéressantes, mélangées elles créent une dynamique qui immerge le lecteur dans sa complexité. On pourra néanmoins regretter un côté mièvre un peu insistant dès qu’il s’agit de Jessica Rupert. Un univers de bons sentiments un peu appuyés, qui restent cohérents par contraste avec la dureté des vies de ces « innocents » mais agace un peu la lecture par son côté premier degré.

    Au final, avec ses défauts graphiques comme scénaristiques, Le Pouvoir des innocents reste une BD touchante par l’implication de ses auteurs, par le travail visible de Laurent Hirn, par son engagement politique réel. Comme toute l’industrie culturelle la BD a tendance à freiner ce qui peut sortir du consensus du loisir. Des BD comme celles de Luc Brunschwig ou Wilfried Lupano nous rappellent que l’imaginaire, le thriller, ne sont jamais aussi intéressants que lorsqu’ils se rattachent au réel et abordent des thématiques d’actualité et investissent le champ politique. Cette BD est un hymne à l’utopie politique, à changer le monde, à renverser la table des injustices d’un capitalisme triomphant. Merci aux deux auteurs de nous proposer cette bouffée d’espoir.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/06/14/le-pouvoir-des-innocents-cycle-1/

    Le 27/07/2018 à 20:55:12

    "Le pouvoir des innocents" est incontestablement une très grande BD ; une grande œuvre tout court qui mérite 4,5/5 minimum – puisqu’il faut la noter. Car bien sûr, ce n’est pas parfait ni en termes de dessin ni en termes de scenario mais il serait mesquin et peu respectueux de pinailler sur des détails. Le travail des auteurs sur ce titre est exceptionnel. Il se dégage de cette intégrale une intelligence rare, une construction brillante, un équilibre idéal entre l’action, la réflexion, l’émotion qui ne peut que susciter l’admiration !

    Le 12/01/2016 à 01:11:59

    Excellente série. Intrigues politiques, complots, une Amérique au bord du gouffre, un héros tourmenté et totalement félé... Que du bon !
    Le graphisme est très soigné et les dialogues bien tournés.
    J'ai découvert cette série par hasard sur conseil d'un vendeur et je la conseille vivement.

Toutes les éditions de cet album