L'impératrice rouge
1. Le sang de Saint-Bothrace
Une BD de Jean Dufaux et Adamov, Philippe chez Glénat (Caractère) - 1999
08/1999 46 pages 2723427390 Grand format 3827
L'impératrice Catherine, reine de toutes les Russies, n'est qu'une roturière, tout le monde le sait... Mais personne ne peut le prouver ! Et elle est bien trop fière pour accepter l'idée d'un partage du pouvoir avec son mari, l'Empereur Pierre. Entre ces deux époux ennemis la guerre est déclarée, chacun rivalisant dans la cruauté et cherchant à s'allier des forces présumées indomptables. La lutte qui s'engage dans les couloirs du palais va bientôt s'étendre sur toutes les steppes ! Un palais impérial où l'or remplace la pierre et une étoile rouge... Lire la suite
Cette histoire est par moment un peu compliquée, il n'empéche que j'apprécie quant meme.
L'impératrice Cathrine de Russie a du mal à se faire accepter parmi les gens de la coure royale, surtout auprès de son mari Pierre.
Chacun de son coté veulent posséder le pouvoir et la disparition de l'autre.
Le dessin est bien dans l'enssemble.
Lire une BD de Dufaux, c'est toujours partir dans un scénario complexe. Avec l'Impératrice Rouge, le lecteur retrouve les ingrédients de cet auteur, érotisme, combat sanglant, conspiration,... Le scénario se met en place dans ce tome 1.
A lire mais il faut aimer le style (également pour les dessins).
Scénarisé par Dufaux, cette série est intéressante, bien qu'elle ne m'ait pas totalement subjugué. Sur fond d'impérialisme, de violence et d'érotisme, j'ai finis par oublié la trame générale et le lien avec l'objet volé dans le train. Le dessin n'est pas vraiment du type que j'apprécie. Cependant, la série est assez intéressante pour en vouloir lire la suite.
Vraiment, je ne me lasse pas de lire "L'impératrice Rouge"; la richesse du scénario est inépuisable. Dans ce monde en ruine, hors du temps, au parfum de la Russie (La déchéance d'une civilisation semble être un thème privilégié pour Adamov, cf "Les eaux de Mortelune"), l'impératrice qui n'est pas sans rappeler la Grande Catherine, se dispute le pouvoir avec son bien médiocre époux, et cherche à assouvir ses désirs charnels sans fin. Le climat est très brutal et féroce. Le dessin très minutieux donne à cette violence un caractère raffiné pour mieux dénoncer la superficialité et la vanité des prétendants au trône. Le pouvoir renait de la violence; et celle-ci s'assoit sur la dictature.