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Couverture de Le caravage -2- Seconde partie - La grâce
©Glénat 2018 Manara, Milo
Parution le 28/11/2018. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants : Acheter sur Amazon Acheter chez BDfugue Acheter à la FNAC Acheter sur Rakuten
Album créé dans la bedetheque le 27/11/2018 (Dernière modification le 18/08/2021 à 12:17) par xof 24

Le caravage

2. Seconde partie - La grâce

Une BD de chez Glénat - 2018
Manara, Milo (Scénario) Manara, Milo (Dessin) Manara, Milo (Couleurs) Manara, Simona (Couleurs) Schmid, Aurore (Lettrage) Schmid, Aurore (Traduction)

11/2018 (28 novembre 2018) 52 pages 9782723491211 Grand format 351631

Une œuvre inoubliable. Une vie inimaginable. Blessé, fiévreux et en exil après son affrontement contre Ranuccio, le Caravage quitte Rome pour trouver refuge auprès d'une troupe de saltimbanques. Le peintre profite de sa convalescence pour se lier avec la belle et farouche Ipazia, qui lui servira d'inspiration future. Alors que leur caravane fait halte à Naples, le Caravage se rend compte qu'il est à la fois célèbre et recherché à travers toute l'Italie. Entre les proches de Ranuccio qui cherchent vengeance et les commanditaires de ses tableaux... Lire la suite

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Note: 4.4/5 (36 votes)

  • Le caravage -1- Première partie - La palette et l'épée

    Tome 1
  • Le caravage -2- Seconde partie - La grâce

    Tome 2
  • Le caravage -INT- Le Caravage

    INT

La Preview

28/11/2018 | 12 planches

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L'avis des visiteurs

    Le 14/08/2022 à 16:45:55

    Avis global portant sur les deux tomes

    Il fallait un génie italien de la bande-dessinée afin de transposer la vie d'un autre génie italien ! Milo Manara retranscrit la vie d'un des meilleurs artistes de la Renaissance, Le Caravage, commençant par son arrivée à Rome en tant que jeune prodige débutant pour terminer sur sa mort assez controversée.

    Les dessins sont de toute beauté ! il n'y a rien à y redire tant chaque case est composé tel un tableau avec des détails qui fusent. Manara sublime les corps de ces hommes et (surtout de) ces femmes du XVIe siècle. L'auteur nous rappelle que le Caravage a été un précurseur par rapport à la composition, la scénographie et les jeux clair/obscur d'un tableau bien avant l'école hollandaise avec Vermeer.
    Le scénario n'est pas en reste, tant il est passionnant et rempli de rebondissements comme a pu l'être l'existence de cet artiste; un artiste qui aura cherché la perfection dans chacune de ses œuvres, un peu à la manière d'un Manara tout au long de sa carrière.

    Ce dernier réalise indubitablement ici son chef d'œuvre ultime et mérite bien toutes les louanges.

    Le 25/01/2019 à 18:41:30

    les dessin de Manara sont toujours superbes, il nous raconte la vie du Caravage mais en prenant beaucoup de liberté avec la réalité.
    le peintre est décrit comme un ivrogne violent, arrogant, truand et pour finir assassin.
    ce n'est pas une vengeance pour le meurtre d'une prostitué, c'est au cours d'une partie de jeu de paume qu'il perd, engage une querelle à propos des dix écus qu'il doit et tue son adversaire.
    et enfin, atteins du paludisme, de la syphilis et de saturnisme il meurt vraisemblablement d'une insolation dans la région de Rome.
    je veux bien qu'il romance, mais il y va un peu fort. en fait le Caravage de la réalité n'avait rien de sympathique.
    cela reste une belle bd avec des extraits de tableaux superbes qui nous pousserait à aller en Italie voir son oeuvre

    Le 21/01/2019 à 11:00:55

    Décidément bravo Monsieur MANARA. Cette superbe BD nous emmène au début du 17ème siècle, dans la vie débridée de cet artiste. les dessins sont toujours d'une grande beauté. l'histoire est peut être un peu décousue, mais je pense que pour l'intérêt de l'histoire et son côté aventureux, il fallait ce scénario rythmé.
    Une BD à garder dans sa collection et à feuilleter de temps en temps pour le plaisir des yeux.

    Le 07/01/2019 à 15:47:28

    A l'occasion de la parution du tome 2 de conclusion de cette histoire dessinée par le maître Manara j'ai entrepris la lecture du double album dans son intégralité. Si j'admire le talent de l'artiste italien, comme beaucoup sa bibliographie m'a déçu et je ne parle que des albums non érotiques. La saga ultra violente de Jodorowsky sur les Borgia dépeignait les mêmes lieux (Rome et l'Italie) un siècle avant où Manara reprenait déjà ses thématiques graphiques à la fois fascinantes et redondantes: la plèbe, les ruines de la Cité, les paysages de l'Italie, la violence et la crudité de la vie. Peu attiré par le sujet je profite de l'occasion pour découvrir un double album apaisé où l'on découvre les mœurs de l'époque mais aussi beaucoup le quotidien artistique, le travail des peintres de la Renaissance que l'on n'a jamais aussi bien vu en action.

    Michelangelo Merisi arrive à Rome en provenance de Milan après une formation dans l'atelier d'un disciple du Titien. Jeune homme fougueux, ambitieux, son talent est rapidement repéré par un cardinal humaniste qui tente de le protéger de son envie de vérité qui le mets en danger face à deux ennemis: l'intégrisme de la foi et les souteneurs des prostituées qu'il utilise comme modèles...

    Les BD sur le Moyen-Age ont ceci de fascinant qu'elles ont souvent un côté naturaliste qui dénote totalement avec les images d’Épinal ou de la Fantasy anglo-saxone. Elles permettent en outre de mettre en lien une vie quotidienne crue et simple avec des œuvres ou événements mis sur des piédestal dans les musées ou narrés par la Geste historique officielle. A ce titre l'album de Milo Manara sur le Caravage ressemble à la magnifique trilogie de Luigi Critone sur François Villon, où l'on retrouvait en outre un style graphique italien de paysages vaporeux (visuels qui inspirent aussi Marini sur sa série Scorpion). Il y a beaucoup de similitudes dans le traitement de ces deux personnages, grands artistes inspirés et hommes simples, soumis à des pulsions violentes qui les entraînent dans des déboires judiciaires. Seule l'admiration de puissants seigneurs humanistes les sauve de leurs démons. La violence des époques, la sexualité et la corruption de sociétés basées sur la force  et la religion sont dépeintes dans ces deux séries.

    Dans Caravage les deux albums sont relativement distincts, et c'est ce qui rend la série intéressante. Si les décors romains occupés par des foules besogneuses ont déjà été illustrés par Manara dans d'autres BD, le second album intitulé "Grâce" (dans l'attente de la grâce judiciaire du Caravage suite à son combat du premier album), se déroule dans le sud, entre les territoires lumineux du château de Malte et les villages de Sicile. Quand le premier volume se situait au cœur du pouvoir et des arts, la suite nous dépeint une société d'ordre militaire, celle des chevaliers de Malte, et montre combien ce monde de la Renaissance tout juste échappé du Moyen-Age est morcelé, éloigné et illustre l'absence de Nation italienne à l'époque. Le découpage est un peu abrupte avec une continuité assez décousue et des deus ex machina qui indiquent que Manara reste un grand dessinateur avant d'être un grand scénariste. Mais l'histoire est intéressante et prends par moment la forme de récits d'aventure et de cape et d'épée de par la propension violente du grand peintre. L'auteur a la bonne idée de ne pas faire de sa série  un précis d'histoire de l'art qui aurait étouffé la vision épique. Avec un premier tome plus porté sur l'acte de création et un second plus aventureux, la lecture s'enchaîne très légèrement.

    Les dessins ne sont pas les plus précis qu'ait réalisés Manara mais son style est toujours aussi clair, esthétique et ses colorisations rendent parfaitement des ambiances toutes particulières, celle des paysages méditerranéens ou des intérieurs du XVII° siècle, avec nombre de citations graphiques de Piranese et d'autres peintres de la Renaissance. La plèbe permet au dessinateur de montrer les belles formes habituelles de ses demoiselles, mais sans excès, restant sur son sujet. Les expressions faciales en revanche sont réellement très percutantes.

    Manara s'est toujours intéressé à la création et l'histoire de l'art (le Giuseppe Bergman critiqué sur ce blog portait déjà sur le sujet). Sa description de l'homme Caravage plus que du peintre permet un récit populaire d'une époque fascinante. Très équilibrée, sa série est probablement l'une des plus intéressantes et accessible de la bibliographie du maître de l'érotisme, associant intérêt graphique, historique et artistique. Il est bien dommage que Glénat n'ait pas anticipé la publication d'une intégrale augmentée pour les fêtes de Noël tant Caravage ferait un très beau cadeau.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/12/26/le-caravage

    Le 07/01/2019 à 08:39:45

    Artistiquement, il n’y a rien à dire. Les deux albums sont sublimes ! Un artiste de grand talent balaye la vie d’une légende de la peinture. Pour moi, il s’agit d’une BD fabuleuse. Comme bien souvent, les grands artistes ne sont pas payés de leurs talents. Mais le Caravage restera à tout jamais dans la légende. Je n’en écrirais pas plus sauf pour exprimer ma gratitude à Milo Manara de nous avoir concocté une telle merveille graphique.

    Le 07/12/2018 à 22:19:36

    Je trouve les critiques bien dures pour cette magnifique BD en deux tomes. Le dessin de Manara est encore une fois splendide. Qu'importe des -soi disant- faiblesses de scenario, il s'agit d'une biographie, le côté romancé des circonstances exactes et des prostituées est librement assumé, mais tous les principaux personnages sont bien historiques. Et le talent de Manara est avant tout de rendre un magnifique hommage à un maitre de la peinture dont l’œuvre est aussi impressionnante que la vie fut en effet sulfureuse.

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