




Blake et Mortimer (Les Aventures de)
9. Le Piège diabolique
Une BD de
Edgar Pierre Jacobs
chez Blake et Mortimer
- 1990
Jacobs, Edgar Pierre
(Scénario)
Jacobs, Edgar Pierre
(Dessin)
Marssignac, Paul-Serge
(Couleurs)
Hendrickx, Maurice
(Lettrage)
01/1990 62 pages 287097020X Grand format 7660
Quelle obscure folie a pu pousser Miloch (le savant fou de S.O.S. Météores, inventeur d'une machine à contrôler les intempéries) à faire de Mortimer son légataire universel ? L'honorable savant voit ainsi sa curiosité scientifique piquée au vif au point d'en oublier toute prudence. Passant outre la mise en garde du capitaine Blake, il se rue tête baissée dans un piège mortel. Miloch est en effet l'inventeur du Chronoscaphe, une machine à voyager dans le temps. En léguant son invention à Mortimer, il l'a par la même occasion attiré dans une épouvantable... Lire la suite
J’aime bien ce style un peu science-fiction et voyage dans le temps qui frôle le surréalisme, voire l’absurde.
Un des meilleurs Blake et Mortimer avec la marque jaune. Tant les dessins que le scénario sont grandioses, Jacobs est vraiment au sommet de son art dans cet opus. A lire absolument !
Il n'y a pas que le piège qui est diabolique, l'histoire l'est tout autant !
On retrouve les mêmes marqueurs que dans "l’énigme de l’Atlantide".
L'univers dans lequel se passe la BD est désagréable.
Le moment où Mortimer rentre au 51ème siècle est dépitant !
Sans prendre en compte le fait que Edgar. P. Jacobs a plagié la machine à explorer le temps de H.G Wells !!!
Un Jacobs très Wells ou un E.P très H.G pour les intimes et ceux qui lisent des livres. Mais, nom d’une pipe ! A peine revenu du 51e siècle, devinez ce que demande ce sacré professeur page 64 ? Vu le regard désabusé de l’infirmière de la clinique qui l’a recueilli après que son Chronoscaphe lui ait pété à la gueule, ce n'était pas une partie de plaisir. Pour elle. Dans le tome précédent, Mortimer s’était contenté des bons petits plats de la cuistot de Labrousse en guise de réconfort. Comme quoi les aventures parisiennes de ce célibataire endurci lui auront apporté confirmation que la femme idéale n’existe pas.
D’ailleurs, la longue fin de l’album, toute masculine, est gâchée par le manque de jugeote du professeur Miloch. Rancunier mais pas visionnaire ! Pourquoi aller chercher midi à 14 heures, ou plutôt minuit au LIe siècle ? C’était pas la peine d’envoyer son collègue de prof si loin dans le temps pour lutter contre la tyrannie et la décadans de la lang franssaise. Il suffisait qu’il s’endorme sur une bonne nuit "rap français" comme seule C 17 en a le secret et se réveille avec Skyrock pour se taper Maitre Gims et Booba, bien plus redoutables que tous les Krishma et "Suprême puissance" du futur.
D’un autre coté il aurait ramené un vulgaire Iphone 5S à la place de son T.I.R, capable de rendre vert de jalousie n’importe quel geek du XXIème siècle. Surtout celui qui veut voir la 17 sur sa trottinette pliable. On ne peut pas tout avoir.
Quel album...
L'histoire est véritablement angoissante, prenante et sa lecture imprimera en vous des images pour la vie.
Certains ont critiqué l'abondance de textes à un moment clé de l'histoire (mais il faut bien expliquer des siècles d'évènements), mais honnêtement, cela ne gène absolument pas la lecture (et ce n'est pas parce qu'on lit des BD qu'on ne sait pas lire du texte, enfin...).
Un pur bonheur (et d'horreur).