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Les avis de - Léga

Visualiser les 4 avis postés dans la bedetheque
    Léga Le 26/12/2004 à 08:04:41

    Surfant sur la vague de la BD "chemin de croix initiatique", De mal en pis nous narre la vie pitoyable de Sherman, écrivain contrarié qui gagne sa vie en travaillant comme vendeur dans une librairie, emploi qu'il abhorre.
    Autour de lui gravitent Stephen et Jane, son couple de colocataires, elle semi-hystérique et lui "baba cool" passionné d'histoire américaine, Dorothy, sa petite amie limite névrosée et en tout cas clairement alcoolique et Ed, son meilleur ami, dessinateur de BD traumatisé par sa condition de puceau. Comme on peut le voir, le quotidien de Sherman n'est pas précisément joyeux.
    Cet album est une tranche de vie qui n'est pas sans évoquer les BDs de Joe Matt, ou un héros un peu looser essaye de se faire passer pour meilleur qu'il n'est, sans comprendre que son entourage l'aime aussi pour ses défauts.
    C'est aussi une peinture très réaliste du monde du comic aux Etats-Unis, et un coup de projecteur d'un angle assez inhabituel sur l'Âge d'Or des superhéros américains. A travers l'histoire d'Irvong Flavor, employeur d'Ed mais surtout auteur escroqué par son éditeur, on découvre ou redécouvre les arnaques qui ont eu lieu autour des personnages de BD vendus par leurs auteurs aux éditeurs, et ce pour des clopinettes.
    Le personnage de Sherman est touchant de par sa recherche de lui-même, mais il est aussi parfois lassant. Cette obsession de sa propre nullité (la technique dite du serial looser) et sa manière de toujours se noyer dans un verre d'eau son agaçants à la longue, et certains scénarios d'épisodes par trop répétitifs. L'album, même si plaisiant à lire, est donc parfois un peu long. Le manque d'intrigue fait que l'on se lasse par moments, et qu'arrivé à la fin on le repose sans "sursaut" ni déception.
    Toutefois, on y a pris du plaisir, et sans être à mon sens un chef d'oeuvre, De mal en pis est un bon album qui touchera probablement différemment ses lecteurs selon leur âge et leur vécu. Il serait intéressant de suivre la carrière d'Alex Robinson qui nous réserve probablement d'autres bons albums. Il ne restera alors qu'à espérer qu'il les puibliera dans des formats moins onéreux.
    En bref, un livre que je ne relirais pas toutes les semaines, mais qui restera en bonne place dans ma bibliothèque

    Léga Le 25/12/2004 à 18:43:53

    A en croire la couverture du t1, Tajikarao est un manga fort sanguinolent où des chevaliers bien musclés embrassent de frêles jeunes filles nues. Quoi de plus classique ?
    Cependant, il ne faut pas se fier aux apparences. Jimpachi Môri, le scénariste, nous offre ici un travail de maître, parfaitement servi par le dessin de Kanji Yoshikaï.
    Tajikarao, l'esprit de mon village est une réflexion sur le moderne et l'ancien, dans un Japon moderne, pays plus que tous exposé aux querelles de la tradition et de la technologie.
    L'action prend place dans le hameau de Yamagami, village perdu dans la montagne dont le nombre d'habitants est passé en vingt ans de deux mille à une centaine avec une moyenne d'âge de 69 ans. L'ensemble du village vit sous la protection du dieu Tajikarao, qui apparaît lorsque les lieux sont menacés par l'intermédiaire d'un yorimashi, être ou objet possédé par une volonté supérieure.
    Or, le hameau est en danger. L'un des jeunes du village est revenu s'y cacher après avoir fait des dettes de jeu à la ville, mais il est suivi de près par des yakuzas qui comptent bien récupérer l'argent de leur patron. Les vieillards de Yamagami éliminent les tueurs à gages, mais à Tokyo on se rend compte de leur absence et un engrenage politico-financier se met en route pour aider la mafia à broyer le village et ses habitants qui résistent depuis toujours aux requins véreux de la région.
    Pendant ce temps-là deux jeunes musiciens, Tetsuo et Yusuké, partent dans la montagne pour se rendre à un concert. Découvrant le magnifique panorama et la non moins superbe Hinano, petite-fille du prêtre shintô de Yamagami, ils décident de rester au village et en découvrent la position précaire, mais aussi le mode de vie, principalement basé sur le respect de l'autre et du groupe. Peu à peu, Tetsuo se prend d'amour pour le hameau et pour Hinano et, bien résolu à l'épouser, prend fait et cause pour les vieillards. Cependant, que peut un groupe de paysans contre des politiciens riches et corrompus? Et, surtout, le dieu Tajikarao reviendra t'il pour aider son village?

    Un manga peu classique, où la lutte du bien contre le mal laisse sa place à celle de la tradition contre la modernité et qui, comme la vie, ne donne pas de réponse à ce conflit. Il n'y a ici ni gagnant, ni perdant, mais seulement une belle leçon de vie.
    Une très belle histoire, à lire absolument.

    Léga Le 15/12/2004 à 16:31:42
    Spirou et Fantasio - Tome 47 - Paris-sous-Seine

    Dans le nouveau Spirou, l'histoire reste somme toute classique : Une ville est attaquée, Champignac enlevé par les méchants, Spirou et Fantasio se jettent à son secours. On y voit des robots gentils, l'histoire se finit bien... Bon, la comparaison s'arrête là. Bon, commençons par le "moins pire" à mon sens : le dessin. Ca, c'est question de goût : moi, je n'aime vraiment, maisalors vraiment pas. D'abord, je ne reconnais pas les personnages qui ont bercé mon enfance. Spirou est pour moi un étranger, à part sa rousseur, Fantasio a encore (heureusement !!!) ses cheveux en l'air. La "méchante" passe son temps à changer de cheveux (on apprend plus tard qu'elle est en fait chauve). Entre temps, la compréhension de l'histoire est considérablement gêné par ce personnage dont on ne sait pas s'il est seul ou plusieurs... Et puis,je suis désolée, mais Champignac qui dit "cool" ou Spip qui parle,pour moi, cela va trop loin. Spirou n'est pas Titeuf (sans déconsidération aucune pour cette BD). Et puis, à mon sens, cette histoire ne va nulle part. Elle n'a pas de début (on rentre in media res. Bon, ça se justifie) et encore moins de fin (qui est cette femme? pourquoi a t'elle fait ça? Pourquoi Champignac, de furieux contre elle, en devient-il pratiquement amoureux?) On dirait que c'était une histoire prévue pour deux tomes et qui a été concentrée en un seul, non pas en la simplifiant mais en enlevant toutes les explications!! J'ai conscience que messieurs Morvan et Munuera ont tenté de dépoussiérer un couple de personnages mythiques, mais je crains que ce premier essai ne soit raté. Cependant, pourquoi ne pas en tenter un autre? Un qui tienne un peu mieux sur ses pattes? Je n'irais pas, contrairement à certains, jusqu'à dire que ce tome 47 trahit la série. Personnellement, il me déçoit. Mais j'ai tout de même la joie de voir qu'il y a eu du TRAVAIL dessus, et que les auteurs n'ont pas choisi la solution de facilité de continuer sur les traces de leurs prédécesseurs sans y mettre une seule goutte de leur sensibilité et de leurs expériences. Messieurs, rectifiez peut-être un peu le cap, mais ne jettez ps l'éponge : vous nous avez prouvé que vous pouviez faire de grandes séries, continuez à travailler et vous nous offrirez probablement des épiodes de Spirou dignes de sa grande période.

    En bref : comme disent les profs : décevant, mais peut mieux faire

    Léga Le 21/06/2004 à 20:03:09

    Une petite merveille de drôlerie et de désabusement. On rit, parfois franchement et parfois un peu jaune selon qu'on s'y reconnaît ou pas... Joe Matt réussit à mes yeux l'exploit de faire d'une vie ordinaire (hors le fait d'être dessinateur de BD...) une bande dessinée qu'on suit avec plaisir et qu'on a du mal à lâcher