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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Corentin ROBIN Le 29/03/2024 à 21:43:06

    C'est une bonne lecture pour les fetes, mais guere plus. C'est bien dessine, il y a de belles couleurs, la BD est longue ( j'aime ), le scenario surfe sur des themathiques importantes d'aujourdhui: crise environnementale, malbouffe, reseaux sociaux,
    Probleme pour un spirou: je n'ai eclate de rire qu'une seule fois. Et s'il n'est pas humoristique, le scenario n'est pas dramatique non plus, il manque un peu de piquant.
    Je mets la moyenne principalement pour les dessins de maitre Dany.

    BudGuy Le 12/03/2024 à 16:50:01

    Quand Yann rencontre Dany pour une relecture de Spirou et Fantasio, on se doute que cela va donner quelque chose qui va détonner à plusieurs niveaux. C'est effectivement le cas.

    J'avoue être assez partagé. D'un côté, cette relecture version plus adulte et plus grivoise s'apparente à une grosse farce d'un sale gosse cherchant à dynamiter à peu près tout ce qui lui tombe sous la main. D'un autre côté, je ne peux m'empêcher de voir du cynisme dans le discours, de la vulgarité (Pacôme avec la Gorgone Bleue) et du politiquement correct (se moquer/critiquer de Donald Trump n'est ni subversif ni une prise de risque quelconque).

    La quasi-totalité des personnages sont des idiots finis et il y a une forme d'hypocrisie dans le discours: c'est bien d'être bobo-écolo mais pas trop, c'est mal de consommer des burgers mais vous pouvez continuer ainsi puisque tout le monde aime ça, être illégal face à l'illégal ça passe…
    L'humour est présent sur quasiment chaque planche jouant la carte de la parodie (le Marsupilami blanc), du méta (Spip qui annonce que l'on savait qui était la responsable), du grivois (les champignons en forme de phallus), de la stupidité (l'armée américaine avec que des noirs) voire de la surenchère (Trump avec ses poulpitos version Godzilla).

    Dany n'a pas son pareil pour représenter les femmes, surtout avec des proportions généreuses, ici, c'est un peu le festival.

    Un 'one-shot' unique, très outrancier, décalé, débile et qui ne plaira clairement pas à tout le monde. J'y ai vu des qualités mais également beaucoup de défauts, d'où une note assez moyenne.

    Bedelisse Le 30/11/2023 à 13:39:47

    J'ai commencé cette version de Spirou et Fantasio dans l'espoir de lire des histoires un plus adulte, malheureusement les albums sont extrêmement inégaux dû à la multitude d'auteurs. Ceux d'Émile Bravo sont dans le très haut du panier et ceux de Toldac/Trondheim/Feroumont…franchement, on se demande comment Dupuis a pu accepter de telles histoires aussi mauvaises. Au final, l'ensemble de la série est plus que passable. Il aurait mieux valu créer un Spirou et Fantasio uniquement vu par Émile Bravo !

    RPFHdm Le 05/11/2023 à 11:19:46

    Voici une BD écrite et dessinée par des artistes qui voudraient surfer sur la vague féministe actuelle en mettant des femmes badass au cœur de leur récit… Mais au final, ils imposent leur regard d’homme qui sexualise à outrance les femmes et les fait littéralement toute passer pour des potiches sans cervelle.
    - Les femmes font toutes du 90B et sont soient vêtues d’une combinaison ultra moulante, soit d’un T-shirt ultra moulant au décolleté qui déborde… sans parler des dizaines de femmes mini string bikini.
    - Certaines scènes sont vraiment ahurissantes comme (ATTENTION SPOILERS) lorsque des dizaines de femmes activistes en combinaison moulante sont entassées dans un filet de pêche comme des poissons et qu’un militaire fait une blague du genre « et pourtant, ce sont pas des thons ! » .
    - Ou lorsque Champignac se comporte en vieux beauf malsain avec sa remarque « je dois être l’un des rares à avoir vu son visage… et pas que… »
    FIN DU SPOIL
    - Sans parler du male gaze vraiment gênant de la fin concernant deux lesbiennes, qui fait plus penser à un gros fantasme des deux auteurs plutôt qu’à une tentative honnête de mieux représenter les lesbiennes dans le monde de la BD tout public.
    - Même Spirou, dans l’un de ses élans de sagesse qui lui sont propres, parle de ces militantes comme de « filles » alors que non cher Spirou, ce sont des femmes adultes, pas des filles.

    De plus, le scénario met un point d’honneur à décrédibiliser le militantisme écologiste en disant que l’écologie c’est bien, mais que trop de militantisme… faut pas déconner non plus. Spirou passant très vite au-dessus de son léger problème moral qui consiste à s’allier carrément à la CIA pour arrêter des militantes qui ont pour seules armes des pistolets à peinture bleue.

    Tout cela saupoudré de personnages tous plus débiles les uns que les autres (les femmes en général, Fantasio et Sécotine qui se font un high five car ils sont trop contents de s’être fait censurés par la CIA, Champignac… sans commentaire avec son brevet). Même le twist final est totalement nul car évident depuis le 1er tiers de la BD. Et le pire, c’est que les auteurs en sont conscients car ils font dire à Spip que les lecteurs l’avaient déjà deviné depuis longtemps…

    Bon, à côté de ça il y a quelques aspects sympas comme la réflexion sur le financement de la CIA par des magnats du business, l’utilisation par les deux camps des réseaux sociaux pour influencer l’opinion publique ou encore la sensibilisation à la malbouffe et aux déchets plastiques… Mais toutes ces qualités sont vite évincées par la misogynie malsaine qui imprègne ces pages.

    Eotran Le 29/10/2023 à 11:17:47

    Après plusieurs tomes gargantuesques, on pourrait être surpris par le petit format de ce tome conclusif.
    Il n'y a pas grand chose à rajouter par rapport aux épisodes précédents, les qualités et les défauts sont identiques depuis le début de l'aventure.
    Du côté positif : une approche accessible au niveau familiale, qui explique de manière simple et concrète la souffrance et les difficultés des civils sous l'occupation allemande.
    De l'humour, par pincées, aussi bien visuel que situationnel.
    Du côté négatif : un personnage principal candide et naïf frisant la caricature.

    On appréciera le fait que rien ne sera laissé en suspens et que tout les dossiers sont clôturer à la fin de ce tome.
    Cela restera un moment de lecture agréable et didactique.

    Eotran Le 27/10/2023 à 23:08:34

    L'auteur nous gratifie d'un ouvrage pléthorique (plus d'une centaine de pages).
    L'humour se fait plus rare dans le paysage narratif de ce tome, mais la naïveté de Spirou est toujours intacte. Ce qui paraît étonnant quand on voit tout ce que ce pauvre bougre doit subir depuis le début de la guerre.
    J'imagine que cette naïveté va de pair avec la bienveillance et la gentillesse de notre jeune héros.

    Cela reste agréable à lire, mais cela s'adresse définitivement à un jeune public

    Eotran Le 07/10/2023 à 13:06:14

    A l'aide d'un scénario plus cohérent, les aventures de Spirou pendant la 2ème guerre mondiale se poursuivent. La candeur de notre personnage principal est en parfaite opposition à l'ignominie qui l'entoure. L'auteur arrive à retranscrire des faits historiques, à les mettre en situation et à les dénoncer de manière accessible aux plus jeunes.
    Le côté un peu trop naïf des situations pourrait néanmoins déplaire aux lecteurs plus aguerris.

    On retrouve quelques doses d'humour bien senties où le talent graphique de l'auteur ne vous épargnera pas quelques rires francs.

    Comme le premier tome, une histoire familiale qui le mérite de mettre à la portée de tous les épreuves difficiles vécues par une partie de la population bruxelloise, pendant l'occupation allemande.

    Eotran Le 05/10/2023 à 16:36:39

    N'étant pas un connaisseur des aventures de Spirou, il est difficile d'avoir une idée sur la place de cet épisode dans l'ensemble de la série.

    On retrouve Spirou et Fantasio à la veille de l'envahissement de la Belgique par l'Allemagne nazie.
    Teintée de naïveté cette œuvre se veut didactique sur les conditions de vie des belges, et plus particulièrement des bruxellois, lors du début de la deuxième guerre mondiale.
    Rempli de bienveillance, notre jeune Spirou essaye tant bien que mal de venir en aide à toute personne dans le besoin croisant son chemin, tout en évitant les menaces qui se posent sur son parcours.

    A l'aide un humour accessible et inoffensif, Émile Bravo, arrive à nous poser les problèmes concrets de la vie de cette époque là.

    Je peux reprocher au scénario d'être plutôt décousu, un peu à la manière des bd d'après guerre (tiens, tiens). Le fil conducteur étant surtout l'entrée en guerre de l'Allemagne et non les (més)aventures du groom le plus célèbre de la planète.
    Graphiquement, et au niveau mise en page, on retrouve du Hergé, auquel on ne manque pas de rendre hommage au détour de l'une ou l'autre case.
    L'ensemble est très fréquentable, mais je pourrais facilement comprendre que cela plaise pas à tout le monde.

    Olivier Soms Le 24/09/2023 à 12:36:36

    Bien-sûr, les dessins de Dany oscillant entre la fantaisie pure et le réalisme léché sont toujours aussi séduisants. Bien-sûr, la caricature de Donald Trump en un personnage de magnat surpuissant d’une chaîne de fastfood, Simon Santos dit « SS », est très drôle. Mais à part ça ? À part ça Spirou est un jeune pète-sec sans âme ni profondeur n’hésitant pas à se ranger par opportunisme au service des forces secrètes américaines. Ces forces armées elles-mêmes financées par le magnat Santos et en mission commandée dans le but d’anéantir une poignée de militantes écologistes défiant l’empire commercial du magnat. À part ça Fantasio est un grand bêta suiveur et constamment à côté de la plaque, Seccotine est une espèce de pétasse aussi insipide et insignifiante que le héros principal, ah et il y a aussi… le comte de Champignac, en vieux lubrique qui nous fait la morale sur le fait que l’écologie c’est bien, mais que trop de militantisme cela dépasse les bornes et devient de l’écoterrorisme. Ben voyons, le 7ième continent, cette immense étendue de déchets plastiques flottant sur l’océan n’est-il pas qu’un décor propice aux scènes burlesques ? Il doit y avoir un troisième degré que je ne capte pas. Ou alors je n’aime pas rire. Mais pour lire que les militantes écologistes capturées dans un filet de pêche « ne sont pas des thons », c’est de l’humour lourd comme une enclume à la mer !

    Un mot sur la longueur. 86 planches tout de même, soit presque l’équivalent d’un double album. Dès lors, 2 planches supplémentaires introduisant une deuxième partie cela eut été judicieux, d’autant que la 44ième planche s’achève sur l’arrivée au 7ième continent. On aurait eu alors une respiration dans un récit beaucoup trop dense. Avec bien deux couvertures comme le suggère le verso de l’album. Bref, les auteurs à la carrière impressionnante qu'on adore ont sans doute voulu faire un quitte-ou-double désopilant sur des sujets actuels graves. Cela passe crème pour beaucoup de lecteurs, chez moi cela casse crash.

    haddock94 Le 14/09/2023 à 17:25:39

    Certes, Spirou a un look plus moderne. Certes chacun en prend pour son grade, écolos, industriels, etc, etc...
    Mais mis part ça, avec tous les clichés que cela peut entraîner, je n'ai pas été emballé. le dessin de Dany est toujours aussi esthétique, surtout pour la gent féminine, le scénario se tient mais pas de rebondissement imprévu, un album sans surprise. La grivoiserie aurait bien fait rire Franquin qui a été censuré par Dupuis pour bien moins. C'est amené avec humour mais ça n'apporte pas grand chose à l'histoire.
    dans ce volume tout le monde est bête. C'est désolant...

    minot Le 12/09/2023 à 15:47:31

    Un SPIROU dans l'air du temps, et donc facilement racoleur. C'est néanmoins très plaisant de lire un SPIROU contemporain - et donc fidèle au concept de la série d'origine - et non un SPIROU se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale ou en pleine Guerre Froide.

    Le scénario de Yann ne plaira certainement pas à tout le monde mais perso il m'a bien plu et surtout bien amusé. C'est plein de second degré, d'humour grivois un peu lourd (et qu'est-ce que c'est amusant d'avoir ce genre de vannes dans un SPIROU !) et surtout Yann dézingue à tout-va et chacun en prend gentiment pour son grade : les publicitaires, les militaristes, les industriels milliardaires pollueurs plein de cynisme, les médias démago, les écolos qui vivent très bien avec leurs contradictions mais qui font quand même la morale à tout le monde, les femmes qui sont largement aussi connes que les hommes, les noirs qui sont largement aussi cons que les blancs, les gamins décérébrés qui sont scotchés sur leur appli sous les yeux des parents qui laissent faire et qui disent amen à tout, les vieux qui veulent rester jeunes (Champignac), les cougars aguicheuses, les adultes ancrés dans le passé (Fantasio réac), les connards qui se contentent de filmer avec leur portable quand ils voient une bagarre éclater dans la rue ... même l'iconique Marsupilami est ridiculisé (une séquence très drôle !). Bref, il y a à boire et à manger (plutôt mal d'ailleurs ;-) ), mais l'histoire dans sa globalité est plaisante et tout à fait conforme à ce qu'on est en droit d'attendre d'un SPIROU.

    Quant au dessin de Dany, il est comme d'habitude très séduisant (et je ne parle pas que des personnages féminins). J'ai notamment beaucoup apprécié sa façon de ré-interpréter certains personnages-phares de la série, SPIROU et Fantasio en tête : une adaptation très personnelle mais très convaincante, qui ne se borne pas à imiter le style de Franquin, Fournier ou Janry.

    Malgré quelques imperfections, cet album est pour moi l'un des meilleurs de cette collection. J'ai bien aimé !

    fgoby Le 12/09/2023 à 10:58:31

    Oui évidemment Yann au scénario et Dany au dessin, à priori cela m'interpelait. Et DBD était aussi dithyrambique.
    Alors, je l’ai acheté.

    Et comme j'ai bien fait : qu’est-ce que c’est bien !
    Enfin un Spirou et un Fantasio adultes, de jolies filles (mais là, on n’est pas trop surpris avec Dany), une histoire drôle et efficace avec plein de clins d’œil au Spirou de Franquin.

    Donc, je vous le recommande chaudement !

    addrr Le 08/09/2023 à 23:21:20

    On est très loin de la catastrophe annoncée !
    J’avais peur et … et mais non, en fait, il ne fallait pas. C’est un pêle-mêle de dénonciations/clichés/blagues douteuses sur tout et n’importe quoi parmi les polémiques et enjeux du monde actuel. Tout n’est pas drôle mais c’est assumé et plein d’auto-dérision.
    Je me suis amusé à essayer de tout décortiquer, tous les seconds et triples degrés.
    Quand au dessin de Dany, il est plutôt fouillé et bourré de seconds plans intéressants.
    Son trait semble moins précis que dans d’autres œuvres plus anciennes et on peut lui trouver des défauts, mais c’est toujours agréable à lire (c’est quand même d’un autre calibre que d’autres « Spirou vu par … » !).

    Cellophane Le 22/06/2023 à 10:03:18

    J’aime beaucoup Libon et on retrouve bien son trait dans une histoire farfelue qui convient parfaitement à son dessin.
    C’est loufoque, c’est joyeusement délirant et le style du dessinateur est parfait pour ça.
    On passe donc un moment sympathique avec cette histoire décalée dont la base est amusante et originale, le développement cohérent avec cette gentille folie qui exploite bien le thème…
    Cependant, si les Cavaliers de Libon m’amusent beaucoup, c’est que c’est court, vif, développé sur quelques pages.
    Là, l’ensemble est bien amusant mais le tout est assez anecdotique, il manque quelque chose à se mettre sous la dent pour faire une vraie aventure…

    Wonderphil Le 18/06/2023 à 23:25:12

    Un scénario foutraque et des dialogues mal écrits, difficile à suivre par moment, mal découpé, mal fagotté, mal foutu de façon générale. Pas de quoi prendre de la place dans une bibliothèque.

    Olivier Soms Le 07/05/2023 à 15:09:44

    Tout commence par un faux-semblant envers le lecteur. En effet, les deux personnages qui ouvrent le récit de cet album n’ont aucun rapport avec les héros Spirou et Fantasio que nous connaissons bien, si ce n’est le costume de groom d’hôtel de l’un d’eux. Il s’agit ici de deux types immatures qui se chamaillent constamment jusqu’à se taper dessus, et sont atteints chacun à leur manière (extravertie pour l’un, timide pour l’autre) d’une grande frustration sexuelle. Celle-ci s’exprimera autour de la fille du dictateur en fuite avec sa famille balkanique, et pour lequel l’hôtel est réquisitionné par l’État français.

    De toute façon le personnage central du récit est Monsieur Paul, le directeur de l’hôtel. Il est complexe à souhait et se dévoile au fur-et-à-mesure du temps passé dans cet huis-clos. Il fait tout l’intérêt de l’histoire et aurait mérité le premier plan, malheureusement parasité par nos deux lurons dans des scènes inutiles. Le cuisinier de l’hôtel aurait également mérité plus de place.

    Contrairement à d’autres avis, je ne critique pas la lenteur du récit. Elle est nécessaire pour installer le climat oppressant dû à la situation. Mais au-delà de la trame de départ il ne se passe pas grand-chose. On arrive vite à la fin… qui m’a laissé sur ma faim ! Il y a pourtant 79 pages ! Restent le dessin élégant, les plans d’ensemble et surtout les couleurs somptueuses de Christian Durieux. C’est bien pour cet aspect visuel que ce « Pacific Palace » vaut la peine qu’on y jette un œil.

    Laurent C Le 21/04/2023 à 23:00:05

    Excellent livre ! Le scénario et les dessins sont parfaits ! L'ambiance y est. On voit bien que dès qu'un album ne s'arrête pas à la quarantaine de pages, traditionnelle, l'histoire en devient plus touffue et donc plus intéressante. Bravo !

    Eric DEMAISON Le 27/03/2023 à 12:12:10

    Fin de cette série en 4 tomes qui avait été initiée par un autre "le journal d'un ingénu".
    Jamais le terme de tragi-comédie n'avait été aussi juste.
    La seconde guerre mondiale à hauteur d'un enfant sensible (Spirou) qui est confronté à toutes les dimensions de cette guerre. Cela ne se veut pas historique mais simplement humain. Ce n'est pas pesant mais juste et permet aussi d'aborder des thématiques plus profondes comme par exemple quel est le prix de la vie d'un homme dans un conflit entre le bien et le mal? Est-ce que cela justifie toutes les actions? Ces réflexions sont ouvertes par Emile Bravo. Il ne cherche pas à être dogmatique, mais veut nous permettre d'y réfléchir, chacun avec sa sensibilité. De plus ces questions sont posées de façon suffisamment simple et habile pour qu'elles soient accessibles à tous (enfants, ados, adultes).
    Le récit est riche, les entrelacs de l'histoire permettent d'alterner les épisodes "légers" et ceux plus dramatiques. A la fin si tout se dénoue, il nous reste quand même des interrogations fondamentales mais elles sont au delà de l'histoire proprement dite.
    Les 4 tomes, qui en tout représentent plus de 350 pages, se lisent (dévorent) très bien. Les enchainer permet de bien appréhender la richesse du récit et cela quel que soit son age!
    En plus graphiquement, le travail est très soigné, les expressions des attitudes et des visages (Fantasio en premier) sont tout au long du récit jubilatoires.

    Romu_ Le 25/02/2023 à 17:36:10

    Aussitôt lu, aussitôt oublié.
    Dessin très moyen - Fantasio et Spip sont même carrément moches, quant à l'histoire, comment dire ? Un bon point de départ et un développement complètement raté, qui m'a peut-être arraché un vague sourire, mais pas plus. Pour une BD censé faire rire, un coup d'épée dans l'eau.

    Cellophane Le 29/12/2022 à 11:50:16

    Bon, ben très décevant pour moi-même si cela pourra largement satisfaire d’autres personnes.
    Déjà, je n’aime pas les histoires traitant de seconde guerre mondiale. On a beau nous faire croire que ça se passe en Belgique et c’est différent, je n’y ai strictement rien trouvé de différent par rapport aux autres histoires sur le sujet.
    Rien d’exceptionnel non plus, on nous montre l’horreur du quotidien et la vie de tous les jours.
    Donc sûrement très bien fait et très réaliste pour qui s’y intéresse ou se passionne mais, dans le cas contraire, l’intérêt est moindre…
    Surtout que dans cette version, Spirou n’est qu’une potiche faire-valoir qui se contente globalement de découvrir ce qui se passe, la bouche ouverte et les yeux ronds, sans agir, et que Fantasio faire super bien la tête à claque insupportable, égoïste, méprisante, pour qui je n’ai pas réussi à m’attacher pour un sou.
    Difficile, donc, d’apprécier le livre (sûrement excellemment fait et très juste) quand on n’adhère ni à l’histoire ni aux personnages…

    schmorane Le 24/12/2022 à 08:14:03

    A lire absolument.. c'est la suite d'une série incontournable surtout quand on a grandi avec SPIROU, surtout que d'autre série on tué SPIROU..........

    VivaLaBD Le 21/12/2022 à 19:59:54

    A lire absolument. Une BD qui ose dire des choses. Et qui permettra à certains de découvrir des cotes peu reluisants en marge de la guerre.

    Gru Le 15/12/2022 à 17:38:03

    Et bien oui, bon album ! J'ai passé un agréable moment de lecture ! La couverture et les quelques images aperçues ici et là ne laissaient pas entrevoir une fresque sérieuse à la manière d’Émile Bravo, donc je suis vite rentré dans le bain. Je craignais un peu un fiasco comme l'infâme tome 8 de la série ("La grosse tête"), mai vraiment, non. L'album est efficace, drôle et se lit avec plaisir, et fait franchement sourire.
    J'aurais même pu mettre 4/5 mais petit coup de gueule contre Dupuis qui a changé la maquette de ses One Shots Spirou, celui-ci est au format normal et non Grand Format. Spirou chez les Soviets laissaient déjà penser ça, vu que seule l'édition limitée était en Grand Format, donc là, ça fait pas terrible dans la bibliothèque. On s'échine parfois à suivre les séries, à les acheter certaines fois "même si", et les éditeurs changent la maquette sans prévenir. Dommage.

    Fred_F Le 09/12/2022 à 12:13:38

    Juste parfait, Emile Bravo nous sert un de ces mets qui nous régale.
    Je n'avais pas accroché à la série, par hasard, on m'a offert l'Espoir Malgré Tout, et je suis tombé sous le charme.
    Je ne suis pas un professionnel de la BD, mais un passionné depuis 40 ans, mes avis je les assume, les albums d'Emile Bravo pour Spirou et Fantasio sont pour moi indispensables, j'essaie d’intéresser mes enfants à la BD classique et ce n'est pas toujours simple, mais avec ces albums, j'ai titillé leur curiosité sur des ouvrages en ligne claire.
    Merci Emile

    Fred_F Le 09/12/2022 à 12:07:00

    Désolé, j'ai souhaité commencer les Spirou et Fantasio avec cette collection, néanmoins je reste u peu sur ma faim avec cet album. Un peu trop de clichés à la Arleston dans le scénario. Je suis ans doute trop classique.
    Je pense que cette BD va mal vieillir, mais elle a le mérite de relancer la franchise

    Eric DEMAISON Le 06/11/2022 à 14:13:08

    Inconditionnel de Franquin, j'appréhendais.
    Comment conserver une part de l'esprit en le renouvelant totalement. L'exercice est délicat voire souvent impossible. Félicitations à Émile Bravo pour avoir brillamment réussi l'exercice.
    L'histoire se passe avant la deuxième guerre mondiale dans un Bruxelles en paix, mais pour combien de temps? Car déjà en coulisse il y a des négociations secrètes entre l'Allemagne nazie et les représentants de la Pologne.
    Autour Spirou jeune garçon, jeune groom. Fantasio journaliste insupportable et attachant qui comble de "l'ironie" sera la cause du conflit à venir.
    Le dessin est beau, la narration somptueuse, le scénario enlevé. Il y a régulièrement de belles touches d'humour. Bref Émile Bravo utilise le support de la bande dessinée dans le style "ligne claire" pour nous conter une superbe histoire pour tout public.
    A lire et relire.

    Laurent C Le 27/10/2022 à 22:21:56

    Une belle réussite. Poétique dans un univers noir. Le dessin et le scénario sont très bons ! Un Fantasio gaffeur mais volontaire, un Spirou un tantinet naïf, et des personnages secondaires très réussis. Je trouve l'ensemble excellent. Bravo.

    Eric DEMAISON Le 25/07/2022 à 17:16:24

    Du plaisir à lire cette bande dessinée qui se passe à Bruxelles pendant la 2nde guerre mondiale. Un vrai support historique qui donne du réel et néanmoins une histoire plaisante. Le trait et le ton léger n'empêche pas la gravité sans la rendre pesante. Rire et grimaces. Le dessin de Schwartz est génial.

    CLOU Le 04/07/2022 à 17:45:46

    Fin d'un chef d'oeuvre en 4 tomes. Autant narratif que graphique. Un peu trop court comparé aux précédents mais au moins on n'a pas le temps de se dire que ça traine en longueur comme on a pu le penser par moment avec le tome 3 qui pour sa part, était un peu trop long.
    Encore bravo Bravo, pour cette oeuvre mémorable.

    GOYOT JEAN-PAUL Le 08/06/2022 à 17:22:00

    une très belle série avec un Fantasio imprévisible, parfois détestable
    mais au final très attachant.

    darwin03 Le 02/06/2022 à 17:08:09

    À nouveau du très bon Émile Bravo Fin de la série qui pour moi est une très bonne bd Une histoire prenante des personnages attachants une lecture fluide même si le tome 3 rame un peu Un pan de la jeunesse de Spirou et Fantasio dévoilé Que du bonheur

    lilian47 Le 01/06/2022 à 11:02:32

    ouf avec se 4 eme tome "une fin et un nouveau depart" emile bravo termine sa serie avec honneur , malgre l'echec repetitif du tome 3 " un depart vers la fin ", l histoire est plus courte que les 3 premiers tomes mais c'est assez agreable a lire et a terminer cette serie.
    seul point negatif de cette saga le tome 3 qui n'apporte rien de nouveau par rapport au 2 eme "un peu plus loin vers l'horreur"
    pour moi emile bravo aurrais du faire une trilogie et non 4 volumes parceque je le repete a nouveau le tome 3 "un depart vers la fin" n'apporte rien a la serie

    Erik67 Le 04/04/2022 à 08:27:38

    Spirou et son acolyte Fantasio sont des grooms d'un hôtel de luxe de la Côte d'Azur qui reçoit un invité un peu spécial à savoir un tyran qui a fuit son pays de l'Est suite à de graves troubles politiques et sociétales.

    Comment ne pas penser au futur du dictateur Poutine dans de pareilles conditions ? Il est vrai que la tête ressemble plutôt à un ex-dirigeant de Serbie accusé lui aussi de crimes de guerre.

    La France de la diplomatie l'accueille en vertu d'accords passés mais étudie ce qu'il convient de faire devant la grogne populaire à l'extérieur du palace. Il faut dire que le petit chaudronnier à eu une fulgurante ascension en éliminant tous les éléments gênant. Il a également verrouiller le pouvoir en nommant aux plus hautes fonctions tous les membres de sa famille. Il n'a pas été tendre avec son peuple qui l'a chassé.

    Bref, on a droit à un Spirou assez politisé bien que ce dernier se dit totalement neutre. Il sera malgré lui entraîner dans cette affaire où tout se jouera en huis clos dans cet hôtel particulier. Les ingrédients d'un bon récit sont là pour entraîner la curiosité de la lecture.

    Le graphisme est appréciable au premier coup d’œil, dynamique et lumineux. Les décors font dans l'élégance notamment cette belle piscine bleue sous un ciel étoilé que l'on aperçoit en couverture.

    J'ai bien aimé ce récit qui laisse apparaître quelques surprises notamment une fin douce-amère. Il manque juste un peu plus de sensualité à ce personnage autrefois figé. Cela commence toutefois à se déniaiser pour notre plus grand plaisir. Oui, Spirou s'intéresse également aux femmes et même à la fille d'un dictateur.

    Le bémol proviendrait sans acun doute du personnage de Fantasio totalement égocentrique dans son rôle de journaliste fouineur et qui peut taper sur les nerfs.

    Un one-shot de Spirou plutôt réussi car il modernise non seulement l'intrigue mais également le célèbre personnage, stéréotype du héros modèle.

    Cellophane Le 06/02/2022 à 11:16:09

    Toujours bien fait, bien dessiné, réalisé et toujours aussi interminable…
    Alors oui, oui, il se passe des choses, on sombre plus avant dans la résistance, on découvre l’implication de Fantasio, des trucs et des machins…
    Mais rien qu’on ait pas déjà vu avant dans autre chose, un film, un bouquin…
    Alors oui, oui, c’est bien que ce soit fait, parce que c’est très réaliste, que des plus jeunes peuvent s’y intéresser (même si je doute que le dessin type 1950 et le sujet les accrochent beaucoup…)…
    Mais ça va, je connais le sujet, même de loin, mais assez…
    Du coup, pfffff… Je rame un peu à suivre ces aventures…

    Mikeztarp Le 19/12/2021 à 16:47:07

    Une histoire brouillon qui finit en queue de poisson, un pseudo-triangle amoureux qui n'a pas sa place dans Spirou. C'est simplement nul.

    minot Le 06/12/2021 à 22:43:21

    Encore mieux que le premier. La fin de l'album m'a littéralement scotché - ce qui justifie au passage pleinement le titre de cet épisode. En lisant cette aventure, on sourit, on doute, on espère, on tremble, on souffre, on rit avec SPIROU. Du très grand art. Vivement la suite.

    minot Le 06/12/2021 à 22:33:46

    A la fois touchant et magnifique. C'est empreint d'humanisme, de compassion, de bienveillance, d'humour même (sacré Fantasio !), de personnages terriblement attachants. Le dessin tout en sobriété (lorgnant très fortement sur la ligne claire tintinesque !) colle parfaitement à la morosité ambiante de l'époque et le travail de documentation sur le sujet de cette période sombre de l'Histoire est remarquable.

    marcomaltese Le 05/12/2021 à 22:42:11

    Emile Bravo a fait au départ un chef d'oeuvre, qu'il aurait du écrire en deux volumes et non 4! je me suis un peu ennuyé dans le second volume qui restait d'un bon niveau. Là ça commence vraiment à trainasser en longueur, il ne se passe rien d'intéressant, je m'ennuie. Dommage , Bravo est capable de beaucoup plus d'intensité dans ses histoire (Le journal d'un Ingénu était un chef d'oeuvre de fraicheur, d'ingéniosité, d'un talent rare ) mais là au fil des albums ça fait pschitt ! je me suis lassé avant la fin... dommage ...

    CLOU Le 17/11/2021 à 14:25:03

    On est toujours dans le chef d'œuvre même si ça s'essouffle un poil sur ce tome. Émile Bravo crée des personnages qui ont de vraies personnalités, très justes. Pas toujours tout blanc ou tout noir. C'est dramatique en restant positif. Une belle leçon d'histoire par le petit bout de la lorgnette.
    Pour ce tome je me souviendrai du petit Louis qui se révèle excellent. Ce qu'on ne soupçonnait pas dans les précédents opus.

    sylvaind Le 11/11/2021 à 17:42:13

    Enfin la suite !
    Dans le tome 2 le récit s’achevait avec Spirou voulant sauver deux enfants juifs et se retrouvait malgré lui dans un train pour être déporté.
    On a beau se douter que Spirou allait s’en sortir je reste toujours surpris par les rebondissements des scénarios de Émile Bravo. Les rebondissements y sont rares mais souvent très travaillés à la fois visuellement et scénaristiquement.

    Le charme du dessin de l’auteur opère plus que jamais. Le dessin est beau, bienveillant, les couleurs sont harmonieuses, et l’ensemble permet d’adoucir ce récit terrible des rafles de juifs pendant la 2eme guerre.
    Gamin, j’aurais adoré avoir entre mes mains cette BD qui sans être un livre d’histoire distille des informations et des faits historiques. Une vraie BD éducative qui sait rester du très bon divertissement. J’imagine que c’est aussi le but de l’auteur et c’est forcement louable.

    Vivement la suite. Un spirou qui pour moi au niveau dessin et univers est le meilleur après Franquin

    Cellophane Le 08/11/2021 à 15:23:23

    Ouais, ouais, ouais…
    C’est pas que ce soit mal fait.
    C’est qu’après deux tomes, l’intérêt tombe un poil…
    Déjà, la seconde guerre, c’est pas mon sujet de prédilection. Mais là, oui, c’est super bien retranscrit, mais comme dans les 200 précédentes pages…
    L’action est globalement la même, que ce soit Spirou ou un belge lambda c’est la même chose, on cherche toujours de la nourriture, on se cache toujours, rien de nouveau…
    Si, allez, la fin et peut-être le sabotage de train, mais c’est noyé dans le tout.
    Alors pour quelqu'un que le sujet passionne, ça doit être excellent ; mais quand on n’est pas intéressé par le thème, bof bof bof…

    lilian47 Le 06/11/2021 à 16:50:09

    assez déçue par ce 3 eme tome, en faites il ni a pas beaucoups d'évolution avec le tome 2 (un peu plus loin vers l'horreur) malgré de bons passages quand même surtout vers la fin, a la fin de tome 2 ont voyaient spirou embarquer de force dans un train par les nazis en direction de la pologne en compagnie de 2 enfants qui l'accompagnes p'tit louis et suzanne, ont pouvait s'imaginer que spirou aller retrouver sa petite amie kassandra dans un camp de prisonniers et ben non, il parvient a s'évader du train avec les enfants et reviens au point de depart, en faites ça tourne en rond pendant une bonne partie de l'histoire, toujours avec le theatre du farfadet et les marionnettes et ont retrouvent toujours les mêmes personnages secondaires du tome 2
    felix et felka, anselme et ernestine et leurs 2 filles adoptives christina et mieke, madame madeleine colin donc fantasio est amoureux et bien d'autres, ce 3 eme opus (un depart vers la fin) n'apporte rien de nouveau a mes yeux comparer au 2 eme ,éspérons que le 4eme et dernier volet de cette histoire (une fin et un nouveau depart) nous offriras quelques nouveautées et une aventure plus intéréssante que celui çi, voila pourquoi je n'est mis que 2 étoiles a ce tome

    darwin03 Le 06/10/2021 à 22:07:01

    Bonjour Bien sur que le Spirou d Émile Bravo est différent mais il est plein d humanité Les couleurs et le dessin correspondent bien à l époque Spirou va-t-il trouver sa voie ?J attends avec impatience la conclusion de cette série

    enrixavier Le 03/10/2021 à 19:54:32

    Ça devient beaucoup trop long, c'est quoi un documentaire sur l'occupationen belgique, en plus spirou ressemble pas beaucoup à spirou, en bref c'est "chiant" et il y en a encore un à venir. La synthèse parfois cela peut avoir du sens. Marre des bd avec des nazis....le prochain blake et mortimer il y en aura encore, les auteurs ont aucune imagination....

    horoloadmin Le 12/09/2021 à 18:36:32

    13 ans, il m'a fallu 13 ans pour enfin me décider à lire cet album.

    le dessin à première vue ne m'attirait pas, voir me rebutait, 13 ans que je le repose systématiquement en magasin sauf cette fois-ci !

    quelle agréable surprise, ça passe très très bien une fois plongé dans l'histoire.

    quelques passages inintéressant mais le tout fonctionne bien

    4 pour le dessin et 4 pour le scénario donc 4 tout simplement pour l'album.

    horoloadmin Le 12/09/2021 à 18:28:48

    j'hésite entre 3 et 4...

    le dessin est déroutant, fantasio pas terrible et spirou légèrement mieux

    mais une fois habitué a ce style atypique ça passe bien.

    le scénario démarre très bien ça a sauver mon expérience car m'a donné envie de poursuivre la lecture.

    hormis quelques passages ridicules et sans intérêts c'est plutôt bon.

    du coup je dirais à lire absolument pour ce faire sa propre idée, mais c'est plutôt réussi au final.

    je suis content d'avoir continué ma lecture.

    album vraiment atypique et unique dans son style

    MajorWings Le 12/09/2021 à 12:30:53

    Super ! Je l'ai lu en prepub et j'ai hâte qu'il sorte ! Car je trouve l'histoire très intéressante car elle explique bien l'histoire de la seconde guerre mondiale tout en ayant des personnages intéressants à suivre !

    PtiScarabee Le 10/08/2021 à 23:35:07

    Bon, je rejoins un peu les autres avis. L'idée de base est sympa mais au final il ne se passe pas grand chose. En plus, Spirou est vraiment dessiné comme Tintin avec le nez un peu plus pointu et 3 houppes au lieu d'une tandis que Fantasio et Champignac finissent le trio en Haddock maladroit et grincheux et en Tournesol un peu dans la lune (sans oublier Milou/Spip). Le coup du champignon est téléphoné dès le début de l'album et bien sûr le jeune lecteur de Spirou qui répare la machine à voyager dans le temps... Bref, bonne lecture sans plus qui sera vite oubliée.

    Salurem Le 19/05/2021 à 08:54:28

    N’étant ni fan, ni connaisseur de l’univers de Spirou, j’ai lu cet album sans grandes références à l’original. Et j’ai beaucoup aimé.
    Je dois reconnaître que ce Spirou « adulte » en jean, t-shirt et lunettes me parle d’avantage que le petit groom traditionnel.
    Cote dessin, rien à dire, c’est parfait.
    Côté scénario, cette histoire ne laisse pas insensible et appelle à la réflexion tant elle est ponctuée de symboles ou de paraboles.
    Dommage que certains n’aient pas saisi le lien entre l’histoire principale et l’histoire des champignons noirs.
    Un petit indice ? Méditez sur le dessin de l’okapi blanc que Fauvette offre à Spirou...

    bd.otaku Le 05/03/2021 à 21:06:25

    Parce qu’il appartient à la maison d’édition Dupuis et non aux ayants droits de son créateur (Rob-Vel en 1938), le personnage de Spirou passe d’un dessinateur à l’autre dans sa série mère « Spirou et Fantasio » et surtout dans la collection de one-shots « le Spirou de » dont « Pacific Palace » est la 17e déclinaison. Christian Durieux qui nous avait déjà envoûtés avec « Geisha, le jeu du Shamisen » ou « Un enchantement » en est l’auteur ; une association qui a priori ne coule pas de source et pourtant ...

    Dans un hôtel de luxe, au bord d’un lac alpin, Spirou regrette d’avoir fait engager à ses côtés Fantasio limogé du « Moustic » car l’ex-journaliste n’a vraiment pas la vocation de groom et multiplie les impairs, faisant enrager M. Paul le directeur de l‘établissement. Mais ce dernier est condamné à faire avec car l’hôtel a été réquisitionné et vidé de sa clientèle pour accueillir discrètement un hôte encombrant : Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan accompagné de sa garde rapprochée, sa femme et sa fille Elena aux envoûtants yeux verts…

    « Le petit théâtre de Spirou »

    Durieux déclare que la Bd est souvent comparée au cinéma mais qu’il « la conçoi[t] différemment. Elle a en effet plus à voir avec le théâtre. Chaque case est une petite scène ». Or, on peut voir dans « Pacific palace » une construction et des thématiques qui l’apparentent à ce genre littéraire.
    D’abord dans l’élément humoristique (ADN de la série) qui est introduit grâce au personnage de Fantasio. On rit souvent de ses impairs, de sa naïveté et même du duo qu’il forme avec Spirou et qui n’est pas sans rappeler Laurel et Hardy ; mais plus encore ce caractère virevoltant, vibrionnant, un peu pleutre aussi rappelle le valet de comédie (et donne ainsi un nouveau lustre au costume de groom) tandis que la rivalité amoureuse ou les quiproquos évoquent, eux, le vaudeville.
    Spirou est ici beaucoup plus témoin et spectateur qu’habituellement ; il n’y a pas d’actions bondissantes avec un « super-groom » mais un huis clos qui se déroule sur un peu plus de trois jours et trois nuits. On a une unité de lieu, une unité d’action et un traitement du temps en trois phases qui rappelle celle du drame romantique : exposition (jour 1), le nœud (jour 2) et la catastrophe (jour 3). D’ailleurs l’auteur met des indications de date pour signaler ces trois étapes un peu comme le ferait un dramaturge avec des didascalies. Ensuite, comme l’indique la couverture réservée à l’édition limitée dans laquelle Spirou et Elena semblent interpréter la scène du balcon de « Roméo et Juliette, Durieux reprend la thématique du drame shakespearien de l’amour impossible et celle du drame hugolien de l’amour entravé par la raison d’état. Enfin, il met en scène grâce à cette composition et également à l’aide d’une mise en abyme du « jeu », les faux-semblants qui règnent dans la société et plus particulièrement sur la « scène » politique internationale …

    Une fable politique

    Nous voilà donc bien éloigné des aventures ludiques de Spirou ! L’album permet alors une réflexion politique à la manière des « Spirou » d’Emile Bravo. Christian Durieux portait ce projet depuis … 1993 quand les dictatures d’Europe de l’Est tombaient en cascade après la chute du Mur. Il se demandait ce que ferait la France si un dictateur avec lequel elle aurait entretenu des liens étroits s’y réfugiait une fois destitué. Mais Si c’est Ceausescu, le dictateur roumain surnommé le « Génie des Carpates » ou « le Danube de la pensée » qui a servi de modèle à Durieux pour Korda, l’auteur ne dote pas son personnage de la destinée du sanglant dirigeant qui finit devant un peloton d’exécution en compagnie de sa femme. Non, il lui donne plutôt celle de « Bébé doc », Jean-Claude Duvalier, tyran haïtien, qui fut accueilli en France, tiens tiens, dans un palace au bord du lac d’Annecy en 1986. Durieux fait donc de son album une fable politique sur les compromissions du pouvoir et cet aspect caustique ne s’applique pas qu’à la seule figure du potentat déchu…
    Tout cela est subtilement amené. Le décor devient ainsi personnage à part entière ; l’auteur en soigne les détails en s’inspirant de lieux réels ce qui nous donne des clés de lecture. Son bijou architectural Art déco est ainsi un mix du Crillon et du Métropole tandis que la piscine est empruntée au Résidence Palace. Ce n’est sans doute pas un hasard que ces deux derniers établissements soient un fleuron de l’hôtellerie de Bruxelles … capitale européenne ! Le lieu fonctionne alors comme une métonymie mais aussi comme une métaphore : ses couloirs, et ses pièces vides et les jardins déserts contribuent à créer une atmosphère oppressante de fin de règne. Ceci est amplifié par le déchaînement météorologique.

    « Un enchantement »

    Le dessinateur ne cherche nullement à se départir de sa patte originale pour coller au style de la série. On reconnaît les personnages de l’œuvre, Spirou, Fantasio et Seccotine mais loin de faire du « Marcinelle », il est beaucoup plus dans l’esprit ligne claire. Il dessine des personnages à la Hergé avec des points à la place des yeux et des sourcils à géométrie variable mais ceux-ci sont toujours très expressifs. On a comme une quintessence de tous les styles différents de Durieux dans cet album. Les personnages sont parfois réalistes, parfois ronds ou élastiques. Ils peuvent même être cartoonesques et sauter à la manière d’un personnage de Tex Avery !
    Et puis bien sûr il y a ses couleurs qui sautent aux yeux. Le dessinateur n’a pas son pareil pour créer des ambiances différentes grâce à ses couleurs directes. Le livre s’ouvre sur une ambiance bleue qui annonce la scène centrale (et inoubliable) de la piscine, puis des camaïeux d’ocre et d’orangé qui créent une ambiance feutrée pour le palace et ses jardins et enfin se clôt sur le jaune-vert de la tempête. Tout cela est mis en valeur par des cadrages variés et un découpage ciselé. L’auteur joue des cases, s’en affranchit parfois, crée des médaillons qui sont autant de tête de chapitres, multiplie les vignettes strips, les cases verticales et les grandes vignettes; il joue en virtuose de la page et variant ainsi le rythme du récit surprend sans cesse le lecteur.



    Christian Durieux signe un « Spirou » extrêmement personnel, un récit bien plus adulte qui permet de drainer un nouveau lectorat (dont moi !). A la lecture de la fin alternative qu’il fit paraitre dans le premier numéro de l’année du journal, on mesure la différence de tonalité avec les productions habituelles. Cet épilogue inédit est bien davantage dans la « ligne du parti » : joyeux, optimiste, léger, digne d’une comédie sentimentale à la Capra. Dans « Pacific Palace », le ton est nettement plus désabusé, à la Renoir … Au début de l’album, Durieux dresse la playlist des chansons qu’il a écoutées lors de la composition de « Pacific Palace » dont les titres du groupe Cocoon de Marc Daumail . Je me permettrai, à mon tour, de vous donner des conseils de morceaux à écouter pour décupler votre plaisir de lecture : « Sweet Lena » et « Blue Night » composés spécialement par Cocoon. Vous y retrouverez des bribes de dialogues et la délicieuse petite musique mélancolique de « Pacific Palace ». L’ensemble vous trottera longtemps dans la tête.