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Forain, Jean-Louis

Forain, Jean-Louis

  • 31342
  • Forain
  • Louis-Henri
  • Forain, Jean-Louis
  • le 23/10/1852 (FRANCE)
  • le 11/07/1931

Sa biographie

Louis-Henri Forain, dit Jean-Louis Forain, né à Reims le 23 octobre 1852 et mort à Paris le 11 juillet 1931, est un peintre, goguettier, illustrateur et graveur français. Fils d'un artisan peintre, Forain s'établit à Paris vers les années 1860 et étudie la peinture et le dessin auprès de Jacquesson de La Chevreuse, Jean-Baptiste Carpeaux et André Gill. Entré à l'École des beaux-arts, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme. Il participe à la guerre de 1870, puis devient l'ami de Verlaine et de Rimbaud. Il est un familier des salons de Nina de Callias et de la comtesse de Loynes, où il croise les écrivains Maurice Barrès, Paul Bourget, et fréquente Degas et Manet. Il commence sa carrière de peintre aux côtés des impressionnistes avec qui il participe à plusieurs expositions entre 1879 et 1886. Forain publie quelques caricatures, dans différents journaux tels que Le Scapin, en 1876, puis La Vie Moderne, Le Monde Parisien et La République des Lettres, et où il fait preuve d’une ironie pleine de verve. Découvrant le monde de l'opéra avec ses danseuses et ses abonnés, il en fait son thème de prédilection. En 1884, son envoi Le Buffet, qui montre une réception mondaine, est reçu au très officiel Salon. Le Veuf est également accepté au Salon en 1885. À partir de 1887, Le Courrier français lance Forain en publiant régulièrement ses dessins satiriques et, en 1891, débute la collaboration avec Le Figaro qui durera trente-cinq ans. De nombreux journaux tels L'Écho de Paris, Le New York Herald, Le Journal amusant, Le Rire, Le Temps, L'Assiette au Beurre, Le Gaulois se disputent également son esprit caustique. Il explique dans Le Fifre, son propre journal lancé en 1889, qu’il veut « conter la vie de tous les jours, montrer le ridicule de certaines douleurs, la tristesse de bien des joies. » En 1891, Forain épouse l'artiste sculpteur Jeanne Bosc. Il peint des panneaux pour un haut lieu mondain de la Belle époque, Le Café Riche, à Paris. C'est à cette époque qu'il retrouve la foi catholique de son enfance et participe à plusieurs pèlerinages à Lourdes. Le guide Paris-Parisien, qui le considère en 1899 comme une « notoriété de la vie parisienne », le décrit comme un « dessinateur de grand talent qui voit les choses en laid, antisémite ». Avec le boulangisme, le scandale de Panama, et l’affaire Dreyfus, Forain se détourne de la satire sociale et s’oriente progressivement vers la satire politique contre les turpitudes de la Troisième République. Il fréquente à cette époque le salon de la comtesse de Martel. Le polémiste se déchaîne dans le Psst...!, journal antisémite qu’il fonde en 1898 avec Caran d'Ache et le soutien actif de Degas et Maurice Barrès. Pendant la Première Guerre mondiale, il exalte le patriotisme de ses contemporains dans L’Opinion, Le Figaro et Oui avec des légendes telles que « — Pourvu qu’ils tiennent. — Qui ça ? — Les Civils », parue le 9 janvier 1915. Engagé volontaire en 1917, il participera avec d'autres artistes à la section de camouflage. Il accompagne les soldats dans les tranchées pour continuer à dessiner et à les soutenir moralement. Il est extrêmement populaire pendant ces années de guerre. Après la guerre, durant l'hiver 1920, Forain participe avec d'autres artistes — Joë Bridge, Adolphe Willette, Francisque Poulbot, Maurice Neumont, Louis Morin, Maurice Millière, Jules Depaquit — à la fondation de la République de Montmartre. Il est, au côté de Joë Bridge, Adolphe Willette, Francisque Poulbot, Maurice Neumont, etc. membre de la goguette du Cornet. En 1921, par attachement à sa ville natale de Reims, il offre au musée municipal un lot important de dessins préparatoires. Certains de ses dessins de guerre sont d'ailleurs exposés dans une des salles du Musée des beaux-arts de Reims. Forain est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1923. La même année, il devient président de la République de Montmartre. Il devient membre de la Royal Academy en 1931. Il restera président de la République de Montmartre jusqu'à la fin de sa vie. Il était Commandeur de la Légion d'honneur. Sa tombe se trouve au Chesnay, près de Versailles.

Texte et dessin © Wikipédia

Louis-Henri Forain, dit Jean-Louis Forain, né à Reims le 23 octobre 1852 et mort à Paris le 11 juillet 1931, est un peintre, goguettier, illustrateur et graveur français. Fils d'un artisan peintre, Forain s'établit à Paris vers les années 1860 et étudie la peinture et le dessin auprès de Jacquesson de La Chevreuse, Jean-Baptiste Carpeaux et André Gill. Entré à l'École des beaux-arts, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme. Il participe à la guerre de 1870, puis devient l'ami de Verlaine et de Rimbaud. Il est un familier des salons de Nina de Callias et de la comtesse de Loynes, où il croise les écrivains Maurice Barrès, Paul Bourget, et fréquente Degas et Manet. Il commence sa carrière de peintre aux côtés des impressionnistes avec qui il participe à plusieurs expositions entre 1879 et 1886. Forain publie quelques caricatures, dans différents journaux tels que Le Scapin, en 1876, puis La Vie Moderne, Le Monde Parisien et La République des Lettres, et où il fait preuve d’une ironie pleine de verve. Découvrant le monde de l'opéra avec ses danseuses et ses abonnés, il en fait son thème de prédilection. En 1884, son envoi Le Buffet, qui montre une réception mondaine, est reçu au très officiel Salon. Le Veuf est également accepté au Salon en 1885. À partir de 1887, Le Courrier français lance Forain en publiant régulièrement ses dessins satiriques et, en 1891, débute la collaboration avec Le Figaro qui durera trente-cinq ans. De nombreux journaux tels L'Écho de Paris, Le New York Herald, Le Journal amusant, Le Rire, Le Temps, L'Assiette au Beurre, Le Gaulois se disputent également son esprit caustique. Il explique dans Le Fifre, son propre journal lancé en 1889, qu’il veut « conter la vie de tous les jours, montrer le ridicule de certaines douleurs, la tristesse de bien des joies. » En 1891, Forain épouse l'artiste sculpteur Jeanne Bosc. Il peint des panneaux pour un haut lieu mondain de la Belle époque, Le Café Riche, à Paris. C'est à cette époque qu'il retrouve la foi catholique […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
De la Marne au Rhin - Dessins des années de guerre 1914-1919 1920