Né à Avignon en 1928, je passe toute mon enfance à Vaison la Romaine. Je suis très tôt attiré par le dessin... surtout pour caricaturer les copains. En 1942, je quitte l'école pour apprendre un "vrai" métier, car en province, dessinateur ce n'est pas un métier sérieux ! Apprenti chez un marchand de cycles et de motos, je caricature les clients dès qu'ils ont quitté l'atelier. Dès la Libération, on me confie l'illustration d'un recueil d'authentiques récits de la Résistance " Histoire du maquis Vasio" de Lucien Grangeon. Je publie mes premiers dessins de presse dans "La Libération du Vaucluse". En 1964, reçu à l'École des Métiers d'Art - l'actuel musée Picasso - je m'inscris à l'atelier de dessin animé qui est malheureusement supprimé, les productions de Walt Disney, ne laissant pas de place aux dessins animés français. Je hante les académies de peinture pour avoir des modèles vivants. Refusant les cours des professeurs, je me retrouve souvent au musée du Louvre pour m'exercer à dessiner d'après la statuaire grecque et romaine et dans les salles de cinéma où je croque discrètement les spectateurs. Un grand échantillonnage de bouilles de tous calibres ! On ne fait pas mieux ! Quelques années plus tard, après avoir des travaux classés "bifteck", je me remémore les distrayantes lectures du journal de Mickey que ma mère m'achetait chaque semaine. Pourquoi ne ferais-je pas, comme ces dessinateurs américains, des bandes dessinées ? Aussitôt une avalanche d'idées, de gags, d'histoires, de personnages bien de chez nous envahissent ma petite cervelle. Je réalise deux planches en créant une famille provençale : "la famille Plantevigne". Je les présente au journal Fillette dirigé par un grand nom de l'édition destinée à la jeunesse : Georges Offenstadt. Je rentre chez moi avec ma première commande. D'autres suivent pour d'autres éditeurs de journaux d'enfants : Vaillant, Mickey, Pilote... Sauf rares exceptions, je suis également l'auteur des textes. Je travaille pour différentes maisons d'édition : Nathan, Dargaud, Hachette, Tintin, Larousse, Glénat, Sélection du Reader's Digest, Les Carnets du Ventoux, l'Accent de Provence...
Né à Avignon en 1928, je passe toute mon enfance à Vaison la Romaine. Je suis très tôt attiré par le dessin... surtout pour caricaturer les copains. En 1942, je quitte l'école pour apprendre un "vrai" métier, car en province, dessinateur ce n'est pas un métier sérieux ! Apprenti chez un marchand de cycles et de motos, je caricature les clients dès qu'ils ont quitté l'atelier. Dès la Libération, on me confie l'illustration d'un recueil d'authentiques récits de la Résistance " Histoire du maquis Vasio" de Lucien Grangeon. Je publie mes premiers dessins de presse dans "La Libération du Vaucluse". En 1964, reçu à l'École des Métiers d'Art - l'actuel musée Picasso - je m'inscris à l'atelier de dessin animé qui est malheureusement supprimé, les productions de Walt Disney, ne laissant pas de place aux dessins animés français. Je hante les académies de peinture pour avoir des modèles vivants. Refusant les cours des professeurs, je me retrouve souvent au musée du Louvre pour m'exercer à dessiner d'après la statuaire grecque et romaine et dans les salles de cinéma où je croque discrètement les spectateurs. Un grand échantillonnage de bouilles de tous calibres ! On ne fait pas mieux ! Quelques années plus tard, après avoir des travaux classés "bifteck", je me remémore les distrayantes lectures du journal de Mickey que ma mère m'achetait chaque semaine. Pourquoi ne ferais-je pas, comme ces dessinateurs américains, des bandes dessinées ? Aussitôt une avalanche d'idées, de gags, d'histoires, de personnages bien de chez nous envahissent ma petite cervelle. Je réalise deux planches en créant une famille provençale : "la famille Plantevigne". Je les présente au journal Fillette dirigé par un grand nom de l'édition destinée à la jeunesse : Georges Offenstadt. Je rentre chez moi avec ma première commande. D'autres suivent pour d'autres éditeurs de journaux d'enfants : Vaillant, Mickey, Pilote... Sauf rares exceptions, je suis également […]
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Aigle d'Or (1e Série - SFPI)
