©Le Lombard 2000 Duchâteau/Tibet
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Album créé dans la bedetheque le 20/02/2002 (Dernière modification le 26/09/2021 à 16:33) par xof 24
Ric Hochet
62. B.D. meurtres
Une BD de André-Paul Duchâteau et Tibet chez Le Lombard - 2000
01/2000 44 pages 2803614790 Format normal 9826
e monde éditorialiste de la BD est en émoi. Des attentats touchant des immeubles en rapport avec cette profession sont gravement endommagés au sein de la Capitale. Le "lieutenant" Ledru, fraîchement promu, soupçonne le journaliste véreux Lambert et son acolyte Groof d'être à l'origine de ces catastrophes au motif de se créer leurs propres scoops. En parallèle, le journaliste Ric Hochet oriente ses investigations sur les excentricités d'une association d'amateurs de BD dont l'un des membres est suspecté par un individu anonyme d'être à l'origine... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
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Tome 12 -
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HS05 -
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HS07 -
HS08 -
HS09 -
HS10 -
Int -
MBD01 -
PAR -
Pir2 -
Pir3 -
Pub -
TL -
TL1 -
TL2
J'appuie en partie les commentaires précédents. Ric Hochet est une série qui a connu quatre phases : la classique dans les années 60, l'expérimentale dans les années 70, la phase de maturité entre 1980 et 2000, puis cette phase d'essoufflement de la série marquée par les nouvelles technologies et par de multiples références au milieu de la BD. Il y a certes quelques points positifs au cours de cette période, mais qui ne passent pas du tout proche du génie des précédentes.
En ce qui concerne cet album lui-même, cette insertion dans le monde de la bd où réalité et fiction ne font qu'une, ne m'enchante pas. On dirait que les auteurs eux-mêmes expriment un certain malaise de faire partie des meubles. Ledru devient désagréable, le personnage de Lambert est détestable. La couverture est jolie, certes, mais elle ne peut mériter la note de passage à elle seule.
Le déclin de la série entamée depuis le tome 50 se poursuit cruellement dans ce livre fade et sans intérêt.
Il n'y a malheureusement rien à retirer de ce 62ème opus soporifique et déprimant
On a l'occasion de voir Tibet et Duchateau représentés dans leur propre série. Plutot rigolo !
Les clins d'oeil au monde de la BD sont sympa, toutefois l'intrigue est juste-juste... Je conserve l'album pour le coté sympathique.
C'est sans doute avec cet album qu'une page se tourne dans la série, et que s'amorce son véritable déclin. Les albums précédents devenaient déjà moins dynamiques et originaux. Cet album est a l'image de tous ceux qui vont suivre: ennuyeux, vide, creux, lent, inintéressant. Après 60 albums, la série s'essouffle un peu, il est normal que le génie des auteurs faiblisse et que l'inspiration soit difficile a venir.
Désormais, le dessin se fait lourd, le scénario pesant. L'intrigue manque d'originalité, de dynamisme et de variété, et contient des invraisemblances. La psychologie (et le graphisme) des personnages créés est plus que simplifiée, la série tombe dans un machiavélisme réducteur (gentils/méchants). L'intrigue est répétitive, et on finit par tomber dans les clichés (meurtre ou lettres de menaces mystérieuses, brouillage des pistes, attaque ratée contre Ric Hochet, agression au cours de laquelle le malfaiteur, qui agissait pour des motifs financiers, est démasqué).
Les auteurs font pourtant un effort de diversification, avec une modernisation spectaculaire a l'intérieur des albums (utilisation intensive des nouvelles technologies, comme internet et le numérique, y compris comme instrument des crimes). Mais ca ne contribue pas vraiment a améliorer l'intrigue, hélas. Les relations entre les personnages évoluent aussi un peu (comme la rivalité naissante entre Bourdon et Ledru), mais c'est insuffisant pour redonner vie a la série.
Il est toujours triste d'assister à l'agonie et à la déchéance d'une série. Je pense que cet album touche le fond: l'intrigue est à peu près inepte, les clins d'oeil à la BD et les apparitions des auteurs ne décrochent pas un sourire, mais contribuent à obscurcir l'histoire. On assiste sans y prendre aucun intérêt à l'enquête laborieuse de Ric Hochet, en voie de ringardisation. Les dessins donnent l'impression d'être bâclés et répétitifs, les décors pratiquement inexistants.
C'est un crève-coeur de donner un avis si négatif à propos d'une telle série, mais commencer par ce tome ne pourrait que dégoûter les lecteurs intéressés par Ric Hochet...